Fin 2020, après avoir fugué, deux jeunes filles mineures avaient été séquestrées et violées par un groupe d’hommes dans une cave de Sarcelles (Val-d’Oise), d’où elles avaient réussi à s’enfuir. Les enquêteurs avaient permis de mettre en examen huit suspects. L’un des huit suspects avait demandé sa remise en liberté mais elle lui a été refusée ce jeudi.
Dans une sordide affaire de viol en réunion qui s’est déroulée à Sarcelles fin octobre 2020, Christ, l’un des violeurs présumés âgé de 19 ans, a demandé sa remise en liberté aux juges de la chambre de l’instruction de Versailles. En novembre 2020 il a été mis en examen à Pontoise (Val-d’Oise) pour le viol et la séquestration dans une cave de deux adolescentes, âgées de 13 ans, rapporte Le Parisien.
Les deux fugueuses devaient retrouver un jeune homme à Paris
Sept autres individus sont suspectés d’avoir participé à cette tournante. Parmi eux, cinq sont âgés d’une vingtaine d’années et sont actuellement en prison. Quant aux deux autres, ils ont été placés sous contrôle judiciaire.
Lors des faits, qui se sont déroulés le 30 octobre 2020, les deux jeunes filles avaient expliqué aux enquêteurs qu’après avoir échangé, sur le réseau social Snapchat, avec un jeune métis surnommé « fumier », elles avaient convenu d’un rendez-vous avec lui à Paris afin de profiter de la ville. Mais arrivées dans la capitale – après avoir fui leur domicile dans la nuit et être montées dans un train à Troyes (Aube) – le garçon leur a demandé de prendre un autre train pour Sarcelles.
Les profils génétiques de sept agresseurs identifiés
C’est à ce moment que le cauchemar a commencé pour elles. Les deux adolescentes ont été emmenées par deux inconnus dans une voiture. L’une d’elles a été violée dans ce véhicule et l’agresseur lui a indiqué qu’elle pourrait « se prostituer et gagner 150 € par client », relate le quotidien. Elles ont ensuite été séquestrées dans une cave pendant de longues heures où plusieurs hommes les ont violées, allant même jusqu’à filmer certaines scènes.
Les deux victimes ont finalement réussi à s’enfuir par une fenêtre, après quoi, elles ont immédiatement contacté le commissariat de Sarcelles. Les premières constatations médicales réalisées ont confirmé le récit des deux adolescentes et ont permis d’identifier les profils génétiques de sept violeurs.
« Cela fait seize mois que je suis incarcéré. J’ai compris la leçon »
Étant donné que ces individus ont agi dans la pénombre et en raison du traumatisme qu’elles ont subi, les deux jeunes filles ont eu du mal à identifier leurs agresseurs. Fin novembre 2020, cinq suspects ont été interpellés et placés en garde à vue. Trois autres ont été présentés à un juge jusqu’en février 2022, précisent nos confrères.
Les huit individus ont nié les faits de viol devant les policiers et le juge d’instruction. Certains ont cependant admis avoir eu un rapport sexuel consenti avec les deux adolescentes. Ils ont déclaré qu’ils croyaient qu’elles étaient âgées de 16 ou 17 ans.
Concernant Christ – un « délinquant récidiviste condamné à six reprises pour des vols avec violence, des cambriolages et des affaires de stups », a souligné Le Parisien – la chambre de l’instruction a décidé de le maintenir en prison, le dossier n’étant pas encore clos. « Cela fait seize mois que je suis incarcéré. J’ai compris la leçon, je veux quitter Sarcelles », avait réclamé aux juges le violeur présumé, alors qu’il demandait sa remise en liberté.
Les suspects encourent jusqu’à vingt ans de réclusion criminelle.
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