Déjà connu de la justice, le compagnon de la victime était sous l’emprise de l’alcool au moment des faits.
Les faits remontent au soir du 14 décembre. Âgé de 35 ans, Karim est chez lui tandis que sa compagne, qui s’est couchée aux environs de 21 heures, dort dans leur lit. Le trentenaire a décidé de continuer à boire et est sous l’emprise de l’alcool au moment des faits.
Après avoir découvert que sa compagne avait envoyé un SMS à l’un de ses amis, il entre dans une colère noire et se déchaîne sur le sapin de Noël dont il brise les décorations.
Fou de jalousie, il réveille ensuite sa conjointe et lui casse le bras gauche. Souffrant d’une fracture ouverte, la victime sera hospitalisée pendant quatre jours et sa rééducation est toujours en cours.
Jugé le lundi 9 mars, Karim a reconnu avoir administré « une clef de bras » à sa compagne selon les propos rapportés par les journalistes du Parisien.
« J’étais sous le choc. J’ai été opérée. J’ai encore trois mois de rééducation, minimum. Il était très jaloux », indique la jeune femme.
« Ce n’est pas une affaire anodine. Il s’agit de violences sans limite, majorées par l’alcool », a expliqué le procureur de la République pendant l’audience.
Prison avec sursis pour le mis en cause
Et le magistrat de préciser que le prévenu présentait une alcoolémie d’environ 1,6 gramme par litre de sang au moment des faits, avant de souligner qu’il avait déjà fait l’objet d’une condamnation à deux mois de prison ferme pour faux.
« C’est un dossier qui vaut une incarcération. L’acte est trop inadmissible pour le laisser passer », ajoute-t-il.
Le procureur demandera une peine de deux ans de prison, dont un an ferme avec mandat de dépôt.
Des réquisitions qui ne seront toutefois pas suivies par le tribunal, celui-ci condamnant finalement le prévenu à dix-huit mois de prison avec sursis et deux ans de mise à l’épreuve.
Il devra également soigner son alcoolisme, éviter tout contact avec son ex-compagne et la dédommager du préjudice qu’elle a subi.
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