Val-d’Oise : un homme de 34 ans se noie dans l’étang des Caillennes de Cergy-Pontoise

Par Léonard Plantain
11 août 2020 21:30 Mis à jour: 11 août 2020 21:30

Après avoir été rappelé 4 fois à l’ordre par les agents de surveillance de l’île de loisirs de Cergy-Pontoise, un homme de 34 ans s’est noyé pendant qu’il nageait dans l’étang des Caillennes, où la baignade était interdite à cause des courants dangereux.

L’accident dramatique est survenu ce samedi 8 août, sur l’île de loisirs de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise). Un homme a disparu de la surface de l’eau aux alentours de 17 heures. Âgé de 34 ans, il nageait dans l’étang des Caillennes où la baignade est pourtant interdite : les courants chauds et froids, jugés dangereux, causent chaque année la mort de plusieurs baigneurs imprudents, relate Le Parisien.

Mais d’après Gérard Seimbille, le président du lieu : « Cette personne avait été sortie de l’eau au moins quatre fois par nos agents de sécurité. Chaque fois il y est retourné malgré les rappels à l’ordre », déplore-t-il. Repêché au bout de 10 minutes d’intervention par les pompiers, l’homme n’a pas pu être ranimé.

Cependant, d’après sa famille, les choses ne se sont pas passées ainsi. Profitant d’un pique-nique en groupe, trois d’entre eux ont décidé d’aller se baigner. Restée sur la rive, Djamila raconte : « Il a levé les bras mais il ne criait pas, au début on croyait qu’il plaisantait et d’un coup on ne l’a plus vu. On a appelé les secours, une première personne est arrivée au bout de 10 minutes. Elle est allée dans l’eau et est ensuite revenue. Les plongeurs sont arrivés au bout de 30 minutes, ils l’ont sorti de l’eau 10 minutes plus tard. »

Aussi, concernant les 4 mises en garde, Djamila a déclaré que « personne du groupe n’était allé se baigner avant ça, et personne ne nous a demandé de sortir de l’eau ». Elle a également ajouté qu’il y avait « d’autres gens qui se baignaient, y compris des enfants ».

Après ce triste événement, Gérard Seimbille a souhaité durcir le ton, d’autant que de nombreuses altercations ont eu lieu sur le site. En effet, l’espace baignade étant restreint à 6 500 personnes par mesure sanitaire, ce dernier était arrivé à saturation en début d’après-midi. En conséquence, de nombreuses personnes, ayant décidé de se baigner dans les zones interdites, ont été sommées de revenir sur la terre ferme, et ce à plusieurs reprises malgré les interdictions.

D’après Gérard Seimbille, « les gens étaient déçus d’attendre pour rien, la police a dû intervenir pour faire barrage en amont de l’entrée et pour calmer les esprits. Les forces de l’ordre étaient par ailleurs intervenues une première fois vers 12 h 30 pour une altercation houleuse à l’entrée de l’île de loisirs ».

Face aux mesures sanitaires, aux fortes chaleurs, et maintenant face à l’indiscipline, la situation est devenue difficile à gérer sur le site, et ce malgré les nombreux agents de médiation en place pour s’assurer que les gens ne se baignent pas. Ainsi, « je vais demander à la préfecture que la police puisse verbaliser la baignade interdite. Je comprends la tentation avec les températures, mais on ne peut plus laisser les choses se faire », conclut Gérard Seimbille.

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