Une rixe a éclaté ce lundi après-midi devant le lycée Jean-Jacques-Rousseau à Montmorency (Val-d’Oise), vraisemblablement pour une histoire de vol de portable. Quatre adolescents ont été hospitalisés, un cinquième a été placé en garde à vue. Une enquête a été ouverte.
Ce lundi vers 15 heures, une violente bagarre a éclaté devant le lycée Jean-Jacques-Rousseau à Montmorency, impliquant plusieurs adolescents. Les forces de l’ordre, de même que les secours, sont intervenus rapidement. L’un des jeunes a été placé en garde à vue pour violences dans les locaux du commissariat d’Enghien, tandis que quatre autres ont été pris en charge par les sapeurs-pompiers, avant d’être transportés en urgence relative vers les centres hospitaliers d’Eaubonne et d’Argenteuil, rapporte Le Parisien.
Des procédures disciplinaires vont être enclenchées
Selon un communiqué publié par la direction du lycée et relayé par nos confrères, cet affrontement concernait « des éléments extérieurs à l’établissement et quelques élèves du lycée ». En effet, des lycéens de Montmorency et de Soisy-sous-Montmorency étaient présents au moment des faits.
L’incident a pu être stoppé grâce à « la réactivité de la vie scolaire et de la loge », a encore précisé la direction du lycée Jean-Jacques-Rousseau, ajoutant : « Les forces de l’ordre sont intervenues et sécurisent les abords du lycée aujourd’hui et dans les jours qui suivent. » Elle a par ailleurs assuré que des « procédures disciplinaires seront enclenchées », une fois que les faits auront été « plus clairement établis ».
Une enquête a été ouverte et selon ses premiers éléments, l’affrontement aurait pour origine un vol de téléphone portable.
« Poursuivre nos opérations de sécurisation des lycées »
Pour Frédéric Doidy, le directeur interdépartemental de la police nationale du Val-d’Oise, cet épisode conforte les forces de l’ordre « dans l’idée de poursuivre » les « opérations de sécurisation des lycées ». Celles-ci ont été mises en place dès la rentrée de septembre devant les établissements scolaires du département, « notamment à Jean-Jacques Rousseau et à Turgot », a-t-il souligné. Elles se traduisent par des fouilles dans les cartables afin de vérifier la présence ou non d’éventuelles armes blanches.
« Nous allons continuer au vu de la violence qui concerne maintenant de plus en plus les jeunes », a précisé ce lundi soir le directeur interdépartemental de la police nationale du Val-d’Oise auprès de nos confrères.
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