Samedi 8 mai, un chevreuil s’est retrouvé prisonnier entre deux barreaux d’une grille d’entrée à Parmain (Val-d’Oise). Une situation qui a demandé l’intervention des pompiers, qui ont réussi à le sauver au bout 3 heures d’effort.
Ce samedi matin, les habitants de la résidence « Les chevreuils » à Parmain ont été réveillés par les cris de détresse d’un… chevreuil. En effet, en regardant par leur fenêtre, ils ont pu voir que le pauvre animal était coincé au niveau de l’une des grilles d’entrée du site, visiblement après avoir voulu quitter la résidence.
Alertés, les pompiers de L’Isle-Adam ont à leur tour contacté l’équipe des secours animaliers, créée récemment par le Service départemental d’incendie et de secours du Val-d’Oise (Sdis 95). Mais sur place, dès que les sauveteurs s’approchaient du chevreuil, ce dernier paniquait et risquait de s’étrangler.
Impossible de découper le grillage avec des outils bruyants sans lui faire peur. Alors, après avoir envisagé toutes les solutions, les sauveteurs ont finalement décidé de couvrir la tête du chevreuil avec une couverture, a rapporté Le Parisien. Et après 3 heures de travail, les pompiers ont enfin pu le libérer !
Val-d’Oise : trois heures pour sauver une biche coincée dans le portail de la résidence
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En effet, ne voyant plus rien, le chevreuil s’est calmé et les pompiers ont réussi à le dégager du portail. « Tout le monde était vraiment soulagé que l’histoire se termine bien ! » a déclaré le maire, Loïc Taillanter, qui a assisté à toute l’intervention avec les habitants non loin.
Juste après, l’animal a été placé dans une cage et emmené par les spécialistes du Sdis 95 pour le déposer en forêt. Néanmoins, « une fois sur place, ils se sont rendu compte qu’il n’arrivait pas à marcher. Le vétérinaire a repéré une blessure au niveau d’une patte », a indiqué Loïc Taillanter. Le chevreuil a donc été transporté dans un hôpital spécialisé, où il devrait y être soigné avant d’être ramené dans son milieu naturel.
Depuis, même si l’histoire se finit bien, le maire s’interroge : « Cette nouvelle résidence a été construite dans une zone où passent beaucoup d’animaux sauvages. En raison d’un problème technique qui se prolonge, la porte d’accès au garage reste en permanence ouverte. Biches et chevreuils s’engouffrent donc parfois à l’intérieur de la résidence et ne retrouvent pas toujours la sortie. Si un jour c’est un sanglier qui débarque, alors que des enfants jouent dans le parc par exemple, cela pourrait être dramatique », s’est-il inquiété.
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