La victime a expliqué aux enquêteurs que ses agresseurs l’avaient roué de coups avant d’essayer de lui couper un doigt et de le noyer dans une baignoire.
Les faits ont eu lieu dans la soirée du samedi 22 février à Vauréal, une commune d’environ 16 000 habitants située à vingt-cinq kilomètres au nord de Paris.
Vers 21h30, les pompiers reçoivent un appel d’un jeune homme de 20 ans qui leur indique avoir été séquestré et torturé pendant plusieurs heures dans un appartement. Les pompiers se rendent immédiatement à l’adresse mentionnée par la victime, au 10, avenue de la Paix.
Souffrant de multiples plaies, le jeune homme est ensuite transporté au centre hospitalier de Pontoise où il sera soigné et se verra délivrer 21 jours d’Interruption totale de travail (ITT).
Entendu par la police, il a expliqué avoir fait la connaissance de ses agresseurs – âgés de 16 à 31 ans – sur Snapchat avant de se rendre volontairement chez l’un d’entre eux pour y consommer de l’alcool.
Au cours de la soirée, il se serait fait dérober son téléphone portable et la situation aurait alors rapidement dégénéré. La victime aurait été frappée au visage et l’un de ses agresseurs aurait tenté de lui sectionner l’auriculaire à l’aide d’un coupe-cigare.
Les suspects appréhendés
Le groupe aurait ensuite continué à s’acharner sur lui, essayant de le noyer dans une baignoire avant de jeter du sel sur ses plaies pour le faire souffrir. Selon RTL, les scènes de torture auraient été filmées avec un téléphone portable.
La victime est finalement parvenue à s’enfuir et à prévenir les secours. Grâce à son témoignage, la police a appréhendé quatre suspects le lundi 24 et le mardi 25 février.
« Les vidéos des scènes de tortures ont été retrouvées, ainsi que de nombreuses traces de sang dans l’appartement », rapportent les journalistes de RTL.
Les auteurs présumés ont été mis en examen et placés en détention provisoire le 26 février. Une jeune fille de 16 ans a également été placée sous contrôle judiciaire.
Les cinq mis en cause appartiendraient au milieu des amateurs de rave-parties. L’enquête a été confiée à la sûreté départementale du Val-d’Oise.
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