La maison familiale de Jean-Pilippe Victor et de sa sœur Marie-Françoise, située aux Arcs-sur-Argens dans le Var, est squattée depuis le mois de septembre dernier. Le tribunal a prononcé un avis d’expulsion dès le mois de novembre, toutefois le préfet ne l’a toujours pas appliqué.
À la mort de leur mère fin 2019, Jean-Philippe et Marie-Françoise ont hérité de la villa familiale située à l’entrée de la commune de 7 000 habitants. Moins d’un an plus tard, alors qu’ils comptent la vendre pour payer les frais de succession, un voisin a prévenu le quinquagénaire « que des squatteurs s’étaient installés dans la maison. Ils ont cassé le portail, puis la porte », explique-t-il à Var-Matin. « Deux femmes et des enfants s’y sont installés en toute illégalité. »
Jean-Philippe est allé porter plainte à la gendarmerie, puis une demande d’expulsion immédiate a été ordonnée par le tribunal le 3 novembre. Toutefois, le préfet a refusé d’appliquer cette décision de justice, prétextant qu’il faudrait attendre la fin de la trêve hivernale, prolongée cette année jusqu’au 31 mai 2021.
« Je ne sais même pas ce que sont devenues les affaires de ma mère »: le combat d’un Varois pour récupérer sa maison squattée depuis des mois https://t.co/Sw6QHBHSnB pic.twitter.com/7TObUgvymZ
— Nice-Matin (@Nice_Matin) February 15, 2021
« Le préfet ne veut pas appliquer la loi. Il reste dans son mutisme. Nous ne savons plus comment faire pour l’obliger à appliquer la décision de justice », se désole Jean-Philippe Victor, dans un nouvel article de Var-Matin datant du 14 avril.
Une manifestation est organisée par le quinquagénaire et sa sœur ce samedi 17 avril à 10 h au rond-point de la Gare afin d’essayer d’attirer l’attention des élus. Ils comptent déjà sur l’appui de la population locale. « C’est une manifestation de désespoir, apolitique, qui s’effectuera dans le respect des règles sanitaires. Et dans le calme », explique Jean-Philippe. Les deux copropriétaires ont épuisé toutes les démarches possibles. Ils ont écrit à plusieurs élus et même à Emmanuel Macron, sans recevoir la moindre réponse.
En attendant le dénouement de la situation, le frère et la sœur ont dépensé plus de 8 000 euros de frais de justice, et ils paient tous les mois l’électricité dépensée par les squatteurs, indique CNews. Par ailleurs, ils ne savent pas ce qui est arrivé aux affaires de leur mère : « Des tables, chaises, tapis, une madone a été installée dans la pièce principale. Je ne sais même pas ce que sont devenus les meubles, les affaires et souvenirs de ma mère », s’inquiète Jean-Philippe.
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