Cela fait 7 mois que la maison de Jean-Philippe Victor, sur la commune des Arcs (Var), est squattée par une dizaine de ressortissants de Bosnie-Herzégovine. Malheureusement, malgré un jugement d’expulsion, le sous-préfet de Draguignan refuse de les déloger.
C’est un vrai calvaire que vit Jean-Philippe Victor, depuis le 28 septembre dernier : en effet, ce viticulteur varois se bat pour récupérer sa maison, héritée de sa maman décédée, après avoir été averti par des voisins que plusieurs individus s’y étaient introduits, a rapporté CNews.
« Lorsque les squatteurs sont entrés dans la maison, je m’apprêtais à la vendre afin de régler les droits de succession. J’avais déjà un acheteur, mais tout est tombé à l’eau », a-t-il déclaré. Immédiatement, il a déposé plainte à la gendarmerie et mandaté un avocat pour demander au Parquet une expulsion immédiate, possible si les squatteurs sont là depuis moins de 48 heures. Cependant, rien n’a bougé.
Un long et coûteux combat judiciaire a alors commencé pour Jean-Philippe, qui a abouti finalement à un jugement d’expulsion, le 3 novembre 2020. Un soulagement de courte durée, puisqu’à sa grande surprise, le sous-préfet a refusé et refuse toujours de faire évacuer les lieux.
Depuis, la situation s’éternise : « Je n’ai jamais eu aucune réponse. Je ne comprends pas ce qui se passe. J’ai l’impression que personne ne se soucie de ma situation. En ce qui concerne les squats, il n’existe pas de trêve hivernale. » Selon lui, « ces gens font partie de réseaux, ils connaissent bien le droit français, ils se servent des femmes et des enfants pour échapper à l’expulsion ».
Jean-Philippe c’est alors tourné vers la presse et les élus locaux pour alerter de sa situation, mais en attendant « les squatteurs font la fête tous les soirs. La gendarmerie a été appelée pour tapage nocturne. Je n’ose imaginer dans quel état je vais retrouver ma maison », a-t-il déploré. De plus, cette mésaventure lui a déjà coûté plus de 8 000 euros en frais d’avocats et d’huissier.
Qu’en est-il aujourd’hui ? Benoit Kandel, l’ex premier adjoint au maire de Nice et désormais tête de liste pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur, s’est rendu sur place pour apporter son soutien : « Il n’y a aucune raison de ne pas appliquer une décision de justice. Les gens sont révoltés. Le risque de trouble à l’ordre public est désormais bien réel », a-t-il partagé.
Et en effet, dans l’espoir de faire bouger les choses, Jean-Philippe a prévu d’organiser une manifestation devant sa maison, samedi 17 avril, aux côtés de plusieurs de ses voisins qui le soutiennent sans relâche et qui ne comptent pas en rester là.
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