Le coq d’Ilana, une jeune fille de 15 ans habitant Six-Fours (Var), fait entendre sa voix, ce qui n’est pas du goût de certains de ses voisins, qui se sont plaints des vocalises un peu trop bruyantes du gallinacé. Mais pour la jeune fille, ce coq « n’est pas un simple poulet qu’on va manger le dimanche en famille ».
Pablo est un jeune coq, précisément celui d’Ilana, une adolescente de 15 ans, rapporte Var-Matin. Elle l’a vu naître en couveuse il y a un an et demi, et compte bien le voir grandir à ses côtés. Comme tous les individus de son espèce, Pablo chante le matin, souvent aux environs de 8 heures. Mais les voisins s’en plaignent.
Un chant qui n’a « rien d’insupportable ! »
Pour Ilana, l’histoire avec Pablo a commencé lorsqu’une voisine lui a offert un œuf fécondé. Après l’avoir mis en couveuse durant 21 jours, Pablo est né, pour le plus grand bonheur de la jeune fille, qui entretient une relation privilégiée avec l’animal. Mais en raison du mécontentement de ses voisins, elle ne voudrait pas être obligée de se séparer de lui. Ces derniers se sont plaints en mairie, qui n’a pas donné suite, et ont également envoyé une lettre à sa famille.
Les plaignants dénoncent les joyeux « cocorico » que Pablo pousse aux alentours de 8 heures le matin, lorsqu’Ilana ouvre le poulailler dans lequel il tient compagnie à deux poules ainsi qu’aux deux poussins nouvellement arrivés. « C’est seulement à ce moment que Pablo se met à chanter, une dizaine de fois, pas plus. Après, il lui arrive de faire du bruit s’il aperçoit un chat ou quelqu’un passer dans le jardin. Il peut alors pousser des cris de stress, mais rien d’insupportable… » explique la jeune fille à Var-Matin. Philippe, son père, renchérit : « Et puis c’est un coq nain, c’est pas non plus Pavarotti ! »
Afin d’apaiser la situation, Ilana est allée trouver son vétérinaire, un métier que d’ailleurs elle rêve d’exercer à l’avenir. Pour limiter les cris de son animal, celui-ci lui a conseillé de « restreindre son champ de vision pour réduire son territoire », indique-t-elle. « Alors, on a mis du canis autour de la volière et ça a marché », précise l’adolescente dans les colonnes du quotidien, qui a elle-même construit une grande volière pour Pablo.
« C’est très beau la confiance qu’il a en moi »
Ilana confie que Pablo « n’est pas un simple poulet qu’on va manger le dimanche en famille », car « c’est un être vivant qui pense, qui a des émotions, des sentiments ». « Quand je l’appelle il vient, je peux le prendre dans les bras et parfois même, il s’endort. C’est très beau la confiance qu’il a en moi », poursuit-elle, avant de se demander comment les plaignants « peuvent-ils m’imposer de me débarrasser d’un être pour lequel j’ai autant d’affection ? »
Ne tarissant pas d’éloges pour le bienheureux gallinacé, Ilana affirme à nos confrères que souvent, son coq « laisse d’abord les femelles se nourrir avant lui ? Quand Pablo trouve un beau ver de terre, il appelle les poules pour qu’elles le mangent ».
La jeune fille explique enfin que les poules pondeuses « sont beaucoup plus sereines avec la présence d’un mâle », donc selon elle, « par respect pour la nourriture qu’elles nous offrent, on peut bien leur laisser leur coq ». Car, finit-elle, « sans coqs, il n’y aurait pas de poules », et par conséquent, il n’y aurait pas non plus les œufs, un produit de base essentiel en cuisine !
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