L’homme suspecté d’avoir provoqué un accident de car avant d’être blessé par des gendarmes qu’il avait menacés, dimanche, dans le Vaucluse, n’est plus en danger de mort, et le parquet antiterroriste ne s’est pas saisi de l’affaire, a indiqué mardi le parquet de Carpentras.
« Le pronostic vital de l’individu blessé n’est plus engagé » et la garde à vue du gendarme ayant fait feu « a été levée après audition », a précisé Hélène Mourges, procureure de la République de Carpentras, dans un communiqué.
Rappel des faits
Les faits s’étaient produits dimanche en début d’après-midi sur la commune de Mornas, près d’Orange. Appelés pour un feu de broussailles, des gendarmes du peloton autoroutier d’Orange avaient voulu contrôler un homme, mais ce dernier les avait menacés « à l’aide d’une barre en métal en criant « Allah Akbar » (Dieu est le plus grand, NDLR). S’en était suivie « une altercation physique », après laquelle « un des gendarmes avait fait feu sur cet individu avec son arme de service », avait indiqué la procureure lundi.
Mais « la consultation des fichiers sur les premiers éléments d’identité (de l’homme), qui devront toutefois être confirmés par des éléments scientifiques, n’apporte, pour l’heure aucun élément sur une potentielle radicalisation », avait-elle alors souligné. Dans son nouveau communiqué, la procureure indique que « le parquet national antiterroriste n’a pas fait valoir pour l’heure son intention de se saisir de cette affaire » et que « les investigations se poursuivent ».
En lien avec un accident de bus
Ces faits s’étaient produits après un accident de bus qui avait fait 13 blessés, dont un hospitalisé, samedi soir sur l’autoroute A7, sur cette même commune de Mornas, accident provoqué par un homme qui avait tenté de s’emparer du volant et avait ensuite pris la fuite. L’homme blessé par les gendarmes dimanche est « suspecté d’avoir provoqué cet accident », selon la procureure.
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