À 96 ans, ce papy de Loire-Atlantique parcourt encore 4.000 à 5.000 km en vélo chaque année

Louis Bry est en forme et reste encore très actif malgré ses 96 ans. Il n’hésite pas à faire plus de 6 km de vélo pour aller chercher son pain ou encore 10 km pour acheter ses galettes de blé noir. Que ce soit sur son vélo de course pour se balader ou sur son vélo de ville pour faire ses courses, ce papy du pays de Châteaubriant (Loire-Atlantique) roule entre 4 000 et 5 000 km par an.

C’est après avoir pris sa retraite d’agriculteur que cette passion pour le vélo est née chez Louis Bry, rapporte le journal local L’Éclaireur. Il s’y serait peut-être adonné plus tôt si ses activités professionnelles lui en avaient laissé le loisir, mais mieux vaut tard que jamais.

En 2020, le nonagénaire avait roulé 5 000 km à vélo, alors qu’il n’en a roulé « que » 4 000 cette année. Pour cause ? Une prothèse qu’on lui a posé à un genou en octobre 2020. Il a même dû se battre avec les médecins pour avoir cette opération puisque certains d’entre eux refusaient de lui faire subir une anesthésie générale.

« Mais il a dit au docteur : je préfère mourir sur la table d’opération plutôt que de ne plus pouvoir marcher sans souffrir ! », raconte sa fille Bernadette. Finalement, tout s’est bien déroulé pour l’opération. Son séjour à l’hôpital lui a toutefois valu d’attraper le Covid, qu’il a aussi transmis à sa femme Thérèse, âgée de 87 ans.

À vélo même avec le Covid

Le virus n’a toutefois pas empêché Louis Bry de faire du vélo, bien au contraire. « Même lorsqu’il était malade, il montait encore sur son vélo. Il disait qu’il respirait mieux ainsi », s’amuse son épouse. Le couple s’est bien remis depuis.

Louis Bry remarque toutefois qu’à 96 ans, il s’essouffle un peu plus vite que lorsqu’il était un jeune homme de 90 ans, à une époque où il roulait plus vite. À cet âge là, cela ne lui prenait qu’« une petite heure et demie » pour faire 31 km afin d’aller rendre visite à des membres de sa famille à Vritz.

Un vélo de course à 15 euros

Pas besoin d’un vélo haut de gamme pour réaliser ce genre d’exploits du quotidien : le vélo de course acheté par son gendre Loïc et sa fille Bernadette n’a coûté que 15 euros il y a 20 ans. Il l’a même bricolé pour le mettre à sa main, en retournant le guidon « pour avoir moins mal aux reins ».

Le nonagénaire, qui n’a jamais fait de chute de son vélo, apprécie particulièrement les paysages qu’il parcourt : « Ce qui me plaît, c’est d’admirer la nature, les champs, les bois d’Ahaut… »

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