Ce dimanche 9 avril, un hippocampe a été trouvé en baie de Bourgneuf (Vendée). Le temps d’immortaliser l’instant et l’animal moitié cheval-moitié poisson a été relâché dans son milieu naturel. Il est malheureusement menacé de disparition.
Cet animal mythique pour lequel les plongeurs se passionnent existe depuis 40 millions d’années et sa présence en baie de Bourgneuf serait bon signe. C’est l’équipe du bateau L’Amiral des Côtes qui a fait la découverte de cet hippocampe. Sandy Potier, le propriétaire du navire, a publié sur Facebook une photo de ce petit animal marin à tête en forme de cheval, d’ailleurs également appelé cheval de mer.
« Cela faisait quelques années que nous n’avions pas vu d’hippocampe »
« Cela faisait quelques années que nous n’avions pas vu d’hippocampe », souligne auprès du Courrier Vendéen Sandy Potier, ajoutant que cette découverte est « plutôt rare » en France. Le terme hippocampe vient de Hippos, qui signifie « cheval » en Grec, et kampos qui signifie « poisson marin ». Il appartient à la famille des Syngnathidae.
C’est précisément Servane, la fille de Sandy Potier, qui a trouvé l’animal mythique lors d’une sortie sur le bateau de son père ce dimanche. « Servane en a même trouvé deux, mais elle n’a pas pris l’autre dans sa main. Il a ensuite été directement relâché bien sûr », explique encore Sandy qui a publié une photo sur Facebook.
Il existe une quarantaine d’espèces d’hippocampes offrant un vaste panel de couleurs, ce qui leur permet de mieux se dissimuler, aussi bien pour capturer leurs proies que pour ne pas être vus de leurs prédateurs, explique Ouest-France dans un dossier consacré à ces animaux marins. Leur taille à l’âge adulte varie entre 20 mm et 36 cm et leur espérance de vie ne dépasse pas 4 ans.
Une espèce menacée en raison de la contrebande et de la pollution
En Vendée, on trouve principalement l’hippocampe à museau court et à long museau, qui font partie des plus communs. Mais ces espèces sont gravement menacées d’extinction, notamment en raison de la pollution de leur habitat. C’est pourquoi on peut supposer que la présence de ces deux hippocampes en baie de Bourgneuf serait la preuve d’une bonne qualité de l’eau puisqu’ils ont besoin d’un environnement sain pour pouvoir vivre.
Mais si les hippocampes sont menacés, c’est essentiellement parce qu’ils sont victimes de contrebande, alors même que l’espèce est protégée par la « convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction », nous précise Ouest-France. Actuellement, 20 millions d’hippocampes seraient pêchés illégalement chaque année.
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