Ils ont entre 12 et 25 ans et viennent tout juste d’incinérer leur maman, emportée par un cancer de l’estomac, après le décès de leur papa il y a 9 ans. Roman, Morgane et Yonah continuent à se battre en poursuivant leurs études pour sortir de la précarité.
Tous les trois étudiants, ils sont désormais orphelins après avoir fait incinérer leur maman Natacha mercredi 25 août dernier à La Roche-sur-Yon en Vendée, rapporte le Journal du pays yonnais. Âgée de 52 ans, la mère de famille a été victime d’un cancer fulgurant de l’estomac, dont elle avait eu le diagnostic début août.
Cette tragédie a fait revivre aux trois enfants celle qu’ils ont vécue en 2012 : le décès de leur père, qui avait 57 ans, à la suite d’un cancer des poumons généralisé.
La famille était arrivée de Belgique jusqu’en Vendée en 2004, mais le sort s’est acharné sur eux. Une promesse pour reprendre un élevage canin qui ne s’est jamais concrétisée pour Natacha, des difficultés à trouver du travail pour son conjoint, pourtant ingénieur informaticien. Puis les difficultés financières, la maladie…
Les trois enfants ont vécu de plus en plus dans la précarité, la pauvreté et l’isolement social. Le décès de leur maman est un autre coup dur pour ceux qui sont désormais orphelins.
Une cagnotte pour permettre aux orphelins de sortir de la précarité
Une cagnotte a été mise en ligne par la conjointe de l’aîné pour aider les trois orphelins à payer un enterrement digne à leur mère. Roman, 25 ans, et sa sœur Morgane, 20 ans, veulent aussi payer une pension pour leur petite sœur Yonah, âgée de 12 ans, où elle pourra continuer ses études au collège.
« Quand notre mère est morte, notre priorité était de récupérer la tutelle de notre petite sœur. On n’a aucune famille proche ici. Il n’était pas question de l’abandonner à l’Aide sociale à l’enfance », assure Morgane, qui va commencer sa licence d’histoire à la rentrée.
Ils sont tous les trois brillants dans leurs études et ne voient pas d’autre solution pour sortir de cette vie de précarité. « Être bon à l’école, ce n’est pas un choix, c’est le seul moyen pour s’en sortir », indique Roman, doctorant en psychologie.
La cagnotte avait déjà permis de récolter 20 000 euros en une semaine, ce qui leur permet de payer l’enterrement et la première année d’internat de la petite Yonah. Il fallait encore 20 000 euros pour leur permettre d’éponger les dettes laissées par les parents.
Mais une bonne nouvelle attend ces orphelins au milieu de tous ces drames : un total de plus de 60 000 euros a été récolté, ce qui leur donne 20 000 euros de plus pour entrevoir un avenir plus serein.
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