Depuis quelque temps, le prisonnier d’une vingtaine d’années multipliait les incidents au sein de la maison d’arrêt, nécessitant une surveillance accrue.
Ce lundi, le directeur du centre pénitentiaire de Fontenay-le-Comte a été agressé par un détenu pendant un entretien mené dans son bureau dans la matinée.
Selon l’AFP, le prisonnier âgé d’une vingtaine d’années, « dont le comportement posait des problèmes au personnel », avait sollicité une entrevue avec le responsable du pénitencier.
Une requête à laquelle le directeur de la maison d’arrêt de Fontenay-le-Comte avait répondu de manière favorable.
D’après Laurent Bachelier, secrétaire Force Ouvrière auprès des surveillants de la prison, « dès qu’il a vu » le directeur, le détenu se serait « jeté sur lui avec des coups de poing ».
« Il avait été signalé chez nous avec un risque d’agression. On le fouillait tous les jours. Cela aurait pu être dramatique s’il y avait eu une arme. En tout cas c’était réfléchi »,poursuit le responsable syndical.
« Il était signalé depuis plusieurs semaines de par sa religion », précise M. Bachelier. « La semaine dernière, il avait eu un conflit avec d’autres détenus », ajoute-t-il avant d’expliquer que le prisonnier hébergé dans le quartier disciplinaire du centre pénitentiaire était « de moins en moins gérable ».
Le directeur de la maison d’arrêt de Fontenay-le-Comte agressé par un détenu qui présente des signes de radicalisation.#Vendée #prison https://t.co/hiEDVXGAY6 pic.twitter.com/DotLiEPHFx
— FranceBleuLoireOcéan (@bleuloireocean) October 7, 2019
« Des signes de radicalisation »
Né en 1999, le suspect était incarcéré depuis 16 mois à la prison de Fontenay-le-Comte où il devait encore rester au moins une année.
D’après le syndicat FO cité par France Bleu, il présentait « depuis quelques semaines des signes de radicalisation ». Le parquet de La Roche-sur-Yon a ouvert une enquête.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.