Vendée : un mur de parpaings édifié devant l’entrée du domicile d’une députée LREM

7 janvier 2019 18:43 Mis à jour: 7 janvier 2019 18:43

Députée LREM-MODEM de la 2circonscription de la Vendée, Patricia Gallerneau a découvert que l’entrée de son garage privé avait été obstruée dans la nuit du 5 au 6 janvier.

C’est un mur d’une cinquantaine de parpaings non scellés et soutenus par des planches de bois qui a été édifié devant l’entrée du garage de Patricia Gallerneau dans la bourgade de Talmont-Saint-Hillaire.

Selon Ouest-France, la construction a été réalisée dans la nuit du 5 au 6 janvier, entre trois heures du matin et le lever du jour.

Les gendarmes de la brigade territoriale sont venus constater les faits avant de démonter la structure éphémère de 1,5 mètre de haut et 5 mètres de large lundi dernier dans la matinée.

Manifestement meurtrie par cet incident, l’élue a réagi sur les réseaux sociaux, s’en prenant aux « imbéciles » ayant muré son domicile.

« À quoi servent le dialogue, la communication, mes réceptions, jamais refusées de ‘gilets jaunes’, s’ils viennent en douce de nuit, murer le domicile d’une famille… »

« Je les comprends je les écoute je les soutiens dans leurs revendications lorsqu’elles sont justifiées…mais je les supplie de faire le ménage dans leurs rangs et d’éjecter tous les imbéciles, haineux, racistes et homophobes qui s’y cachent et qui les décrédibilisent fortement ! »

Interrogée par Ouest-France, Mme Gallerneau a annoncé qu’elle allait déposer plainte.

« Je ressens du découragement, plus que de la colère. Toutes ces attaques récentes contre les parlementaires traduisent un rejet du monde politique. Mais je suis navrée qu’on nous mette tous dans le même panier, alors que ma porte a toujours été ouverte au dialogue », a-t-elle ajouté.

Ce n’est pas la première fois que cette élue de la majorité est la cible d’actes de malveillance. Des poubelles avaient déjà été renversées devant sa permanence de La Roche-sur-Yon le week-end du 1er décembre.

Une vitre du bâtiment avait également été brisée dans la nuit du 11 au 12 avril sans que les responsables parviennent à s’introduire à l’intérieur.

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