« Une exposition événement » annonce le commissaire de l’exposition. En effet, Le Louvre n’a jamais connu autant de succès pour une seule exposition. Plus de 9 000 personnes dès le premier jour et plus d’un million début mars.
12 tableaux représentant un tiers de l’ensemble de l’œuvre du maître hollandais sont réunis pour la première fois depuis 1966.
Le visiteur retrouvera des chefs-d’œuvre devenu icones tels que La Laitière, Le Géographe ou encore La Dentellière.
Johannes Vermeer, surnommé au XIXe siècle lors de sa découverte le « Sphinx de Delft » n’a laissé aucun autoportrait derrière lui, aucun manuscrit et reste l’un des peintres les plus énigmatiques dans l’histoire de l’art.
L’exposition tente de briser le mythe d’un génie isolé dans son monde et le placer parmi ses confrères tels que Pieter de Hooch Gabriel Metsu, Frans Van Mieris, Jan Steen ainsi que d’autres peintres du Siècle d’or hollandais qui se sont tous mis à élaborer et affiner des scènes « de genre » en s’inspirant mutuellement, copiant les uns sur les autres et empruntant les couleurs, les sujets, les techniques ou les compositions.
Et cependant… Vermeer se distingue dans l’épuration de la scène, dans le non dit, dans une réflexion qui reste suspendue. Pour faciliter l’accueil, Le Louvre a mis un nouveau dispositif de réservation, et conseille de privilégier les nocturnes, mercredis, vendredis et samedis.
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