Grièvement blessé, le quinquagénaire souffre d’un décollement du poumon, d’une côté cassée et de multiples fractures du péroné.
Le jeudi 18 juin, deux jeunes hommes soupçonnés d’avoir roué de coups un auto-stoppeur ont été mis en examen par le parquet de Versailles.
L’agression a eu lieu dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 mai près de la pièce d’eau des Suisses, un bassin qui fait partie du parc du château de Versailles (Yvelines).
Vers 00 h 30, un auto-stoppeur de 51 ans est abordé par deux individus circulant sur un deux-roues. Ils se dirigent vers Saint-Cyr-l’École et proposent au quinquagénaire de le raccompagner.
Ils le conduisent ensuite dans un endroit isolé où ils le passent à tabac avant de prendre la fuite. Grièvement blessée, la victime souffre d’un décollement du poumon, d’une côte cassée et de multiples fractures du péroné. Elle s’est vu délivrer 45 jours d’Incapacité de travail (ITT).
Les policiers du Groupe des atteintes violentes de la sûreté de Versailles sont saisis de l’enquête. Grâce aux bandes des caméras de vidéosurveillance, ils parviennent à établir un premier signalement, celui-ci permettant à la Brigade anticriminalité (BAC) d’identifier rapidement le suspect.
« Il s’agit d’un jeune majeur très connu de la police. Jusqu’à présent, son complice, mineur, n’était pas encore connu », a indiqué une source judiciaire aux journalistes d’actu.fr.
Arrêtés après avoir roué de coups un auto-stoppeur près du château de #Versailles #Yvelines ⤵️https://t.co/fg5Bg5i0x5
— 78actu (@78actu) June 22, 2020
Son complice présumé sera appréhendé peu de temps après. Pendant leur garde à vue, les deux mis en cause, originaires de Versailles, ont reconnu les faits qui leur étaient reprochés.
Les enquêteurs ont d’ailleurs retrouvé une vidéo de l’agression dans l’un de leurs téléphones portables.
« Ils ont été très violents. Et cette violence était purement gratuite. Ils n’ont même pas cherché à lui voler quoi que ce soit. C’était juste pour rigoler, selon eux », précise la source qui s’est confiée à actu.fr.
Dans l’attente de son procès, le jeune majeur a été placé en détention provisoire à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne). Le mineur a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
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