Un assistant vétérinaire assomme un shih tzu et procède à une réanimation cardio-respiratoire pour le faire revivre

La vidéo peut être vue en bas de l'article (Attention : scène troublante)

13 février 2019 18:07 Mis à jour: 11 juillet 2019 01:22

L’assistant d’un vétérinaire colombien a été filmé en train d’assommer un petit chien de race shih tzu avant d’essayer de le réanimer en pratiquant une réanimation cardio-pulmonaire.

La propriétaire du chien nommé Teo est allée chercher l’animal chez le vétérinaire, mais elle a dit qu’il n’était pas en bonne santé, rapporte El Heraldo.

« Teo était à terre, ses yeux étaient troublés, il ne pouvait ni bouger ni marcher, il ne réagissait pas et il salivait beaucoup », dit-elle.

« Ils m’ont dit qu’il avait vomi, mais qu’ils avaient pris sa température et que tout allait bien et que je ne devais m’inquiéter de rien, mais que si l’état de Téo s’aggravait, elle devait le ramener », a-t-elle dit aux journaux.

Elle a ensuite emmené l’animal « dans une autre clinique vétérinaire pour voir ce qu’il avait et ils ont commencé à le traiter » comme si le chien était sous sédatif, dit la propriétaire.

Mais le vétérinaire n’a pas mentionné la « possibilité qu’il soit tombé » ou qu’ils l’aient « frappé à la tête », a dit la propriétaire.

Le Daily Mail a publié des images de l’incident, montrant l’assistant du vétérinaire parlant avec un collègue alors qu’il toilette le chien.

Après cela, il frappe soudainement le shih tzu des deux mains, amenant le chien à perdre conscience et à rester étendu et immobile sur le comptoir. L’assistant essaie ensuite de réanimer l’animal avec la technique de réanimation cardio-pulmonaire.

À la fin de la vidéo, on voit trois personnes qui essaient de faire revivre le petit chien.

Lorsque l’animal a paru étrange aux yeux de sa propriétaire, elle a contacté la police locale, qui a alors révélé que l’employé avait frappé le chien.

Elle a ensuite téléchargé les images en ligne après avoir appelé la police.

Le propriétaire de la clinique s’est depuis excusé de l’incident et a congédié le travailleur, rapporte the Mail.

Dans une lettre d’excuses au El Heraldo, le bureau du vétérinaire a déclaré « nous sommes contre toute forme d’abus envers les animaux, et encore plus dans nos établissements ».

« Cette situation nous apprend qu’il faut mettre en place des protocoles plus rigoureux » à l’intention de son personnel, a ajouté l’entreprise.

La propriétaire dit que Téo est en train de recevoir des soins médicaux dans un autre centre de bien-être animal.

« Son état de santé est stable et il est traité. Il se rétablit lentement », dit-elle.

L’incident s’est produit dans une clinique de Barranquilla, dans le nord-ouest de la Colombie.

La vidéo peut être visionnée ici (Attention : les images peuvent être dérangeantes) :

Signaler un abus

Aux États-Unis, il existe plusieurs façons de signaler les cas présumés de mauvais traitements infligés aux animaux.

La meilleure façon de le faire est de signaler tout soupçon de maltraitance aux organismes locaux d’application de la loi, aux organisations humanitaires, au service de contrôle des animaux ou à un refuge pour animaux.

« Un rapport concis, écrit, factuel de ce que vous avez observé – en donnant des dates et des heures approximatives chaque fois que possible – pour le transmettre aux forces de l’ordre », déclare l’ASPCA sur son site Web.

En France, vous pouvez signaler différents scénarios d’abus et dans différentes régions sur le site de Animal Cross ou contacter la confédération nationale des SPA de France au 04 78 38 71 85 ou visiter leur site.

Au Québec, vous pouvez faire de même par l’entremise du site de MAPAQ.

Un chien à poil court regarde au loin. (Sergio Rosi/Pixabay)

Si vous le pouvez, fournissez aux organismes d’application de la loi les noms et les coordonnées d’autres personnes qui ont des renseignements de première main au sujet d’une situation de maltraitance. Il est possible de déposer un rapport anonyme, mais n’hésitez pas à fournir vos renseignements personnels. Les cas ont plus de chances d’être poursuivis lorsqu’il y a des témoins crédibles prêts à soutenir les rapports et, si nécessaire, à témoigner devant le tribunal.

Version originale

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