Il est tout à fait naturel d’être enthousiaste lors d’une conversation plaisante, avec des pensées et des idées qui vous viennent à l’esprit et des mots qui coulent à flots. Toutefois, il convient de ne pas vous exprimer avant que vos interlocuteurs ne fassent une pause, à moins de devoir les interrompre.
La patience est une vertu
On dit souvent que nous avons deux oreilles et une bouche afin d’écouter deux fois plus que nous ne parlons. Écouter activement et attendre que son ou ses interlocuteurs aient fini de parler est plus qu’une simple politesse : cela permet de dialoguer avec l’autre personne et peut-être même d’apprendre quelque chose d’utile. Ceci est particulièrement important lorsque vous conversez avec votre responsable, un ami ou un parent. Vous pouvez avoir une profonde estime pour eux, mais leur couper la parole au beau milieu d’une phrase sera toujours perçu comme un signe d’irrespect.
En tête-à-tête
Lors d’une discussion, observez les signes indiquant si l’autre personne aurait plus de choses à dire. Par exemple, si elle se rend compte que vous voulez répondre, elle peut lever la main pour signaler qu’elle a encore quelque chose à ajouter. Un autre indice est le regard, associé à un léger hochement de tête, qui vous indique que vous devez garder le fil de votre pensée. Si vous vous exprimez, vous pouvez utiliser ces mêmes indices pour faire savoir à quelqu’un que vous n’avez pas encore terminé de parler.
Si vous avez été interrompu, attendez simplement que la personne ait terminé et répondez par « Revenons-en au sujet » ou « Comme je le disais » avant de terminer votre propos. Vous pouvez également cesser de parler et établir un contact visuel, éventuellement accentué par une légère inclinaison de la tête. Lorsque votre interlocuteur se rendra compte qu’il a parlé en même temps que vous, il est à espérer qu’il se calmera un peu.
Au téléphone
Puisque nous ne sommes pas face à face lorsque nous parlons au téléphone, il peut être plus facile d’interrompre les phrases de l’autre. Pour éviter ce faux pas, écoutez activement ce que dit votre interlocuteur, en prêtant attention non seulement aux mots qu’il prononce, mais aussi aux intonations qu’il utilise. Par exemple, lorsqu’il fait une déclaration qui est en fait une question, ce qui devrait susciter votre réponse. Certaines personnes peuvent parler lentement, veillez donc à leur laisser le temps d’achever leur pensée avant de prendre la parole. Si vous devez le faire, écrivez vos idées pour ne pas les oublier, et surtout pour éviter de ne pas écouter l’autre personne parce que vous êtes trop occupé à vous concentrer sur ce que vous voulez dire.
Si vous êtes constamment interrompu, pensez que l’autre personne n’est peut-être pas consciente de ce qu’elle fait, peut-être parce que le sujet dont vous discutez est passionnant. Cessez de parler et demandez à votre interlocuteur de vous laisser terminer votre phrase. Il y a de fortes chances qu’il soit gêné et qu’il se reprenne. S’il persiste à intervenir, mettez fin à l’appel en lui disant que vous pourrez le rappeler plus tard.
Au sein d’un groupe
Lorsque vous discutez avec deux personnes ou plus, les risques d’interruption augmentent considérablement. Cela peut être dû à un flux rapide et enthousiaste d’informations et d’idées, ou à un sentiment de supériorité ou d’ennui face à la tournure que prend la conversation. Si quelqu’un vous interrompt constamment, essayez de réorienter la conversation dans l’espoir de renouer le dialogue avec cette personne. Si la personne continue à vous interrompre, mettez fin à la conversation et, sur un ton aimable, demandez-lui de se comporter de manière plus convenable.
Si vous constatez que c’est vous qui interrompez, retenez-vous et laissez les autres s’exprimer. S’ils souhaitent revenir sur ce que vous disiez, ils le feront.
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