Avec sa tenue vintage et son appareil photo d’un autre temps, Benoit fait revivre un métier tombé dans l’oubli : il est photographe de rue. À l’ère du tout numérique où tout va très vite, il propose de tirer le portrait des gens en leur faisant prendre une pause mais aussi un instant de réflexion.
Benoit a choisi un métier qui ne se fait plus. En tant que photographe de rue, il va à la rencontre de l’humain avec sa drôle de boîte qui lui permet de tirer des portraits comme il ne s’en fait plus.
« Mon sujet, c’est l’humain, le passant, le récit de vie de tous les jours », assure le photographe, en entrevue à la RTBF. « Ce qui m’anime, c’est toutes ces rencontres humaines. »
Dans son ancien métier, il croisait beaucoup plus de monde toute la journée sans jamais vraiment les côtoyer. Cette nouvelle activité, un métier des années 1930, lui permet d’aller à la rencontre de quelques inconnus chaque jour et de partager un moment avec eux, ce qui lui permet de se sentir vivant.
Une pause le temps d’une pose
Lorsqu’une personne vient se faire tirer le portrait par Benoit, le temps s’arrête pendant quelques minutes.
« Ce que j’aime bien justement, c’est de prendre ce temps, c’est de proposer aux gens de faire une pause », remarque le photographe. « Et souvent je dis aux gens : ‘Pause/pose, vous l’écrivez comme vous voulez’. »
Juste avant le déclenchement, Benoit pose une question à ses clients, afin de les faire réfléchir : « Qu’est-ce qui vous fait sourire ? » Même si la personne n’est pas obligée de répondre, le simple fait de réfléchir à cette question change certainement l’expression de son visage.
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