L’UE demandera « des comptes à tous les auteurs et complices de crimes de guerre » en Ukraine a déclaré mercredi une porte-parole du chef de la diplomatie européenne, après la diffusion d’une vidéo semblant montrer un soldat russe décapitant au couteau un prisonnier ukrainien.
L’Union européenne n’a « pas d’informations sur la véracité de la vidéo », mais « si elle est confirmée, il s’agit d’un nouveau rappel brutal de la nature inhumaine de l’agression russe », a affirmé Nabila Massrali, porte-parole du chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, lors d’une conférence de presse quotidienne à Bruxelles.
« La Russie doit respecter les obligations qui lui incombent en vertu du droit humanitaire international et veiller à ce que les prisonniers de guerre soient traités humainement en toutes circonstances, conformément aux conventions de Genève, et à ce que leur vie ne soit pas mise en danger », a-t-elle poursuivi.
« La responsabilité et la justice doivent l’emporter sur la terreur et l’impunité »
Dans l’après-midi, le président du Conseil européen, Charles Michel, s’est dit « mortifié par la vidéo atroce montrant le meurtre d’un prisonnier de guerre ukrainien par un soldat russe », dans un message diffusé sur son compte Twitter. « La responsabilité et la justice doivent l’emporter sur la terreur et l’impunité. L’UE fera tout ce qui est en son pouvoir pour y parvenir », a-t-il ajouté. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé une nouvelle exaction de « monstres » russes.
L’AFP n’était pas en mesure de vérifier dans l’immédiat l’authenticité de la vidéo, ni où et quand elle a pu être filmée. Les autorités ukrainiennes ont indiqué chercher à identifier la victime.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.