Quelques centaines de jeunes ont dansé au son de musiques électroniques, émises par un ampli, au parc des Buttes-Chaumont ce dimanche 25 avril. L’évènement s’est transformé en une fête géante improvisée malgré les restrictions sanitaires en vigueur.
Les images tournées dans le parc des Buttes-Chaumont ce dimanche ont fait parler d’elles. On y voit de nombreuses personnes, en majorité des jeunes, danser sans respecter les gestes barrières. Ils étaient collés les uns aux autres, et peu de personnes portaient le masque.
Un peu avant 19 h, heure du début du couvre-feu, les agents de sécurité du parc sont intervenus pour disperser les fêtards qui profitaient du beau temps printanier, indique CNews. La fête improvisée a duré environ une heure.
« Ce n’était pas du tout quelque chose d’organisé », a témoigné un participant interrogé par Brut. « Il y avait un groupe qui fêtait l’anniversaire d’une amie, ils avaient mis de la musique, la musique plaisait aux gens, les gens se sont réunis. » Il a ajouté qu’à la base, les fêtards n’étaient qu’un groupe de six personnes et que les gens se sont rassemblés spontanément.
Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, n’est pas convaincu par cette explication. « Je ne suis pas sûr qu’on improvise une fête avec des centaines de personnes, il faudra trouver les organisateurs », a-t-il déclaré à LCI. « À chaque fois qu’il y a un événement comme celui-ci, il y a une enquête et on les poursuit. »
Les images prises par des journalistes indépendants, dont Clément Lanot, et diffusées sur les réseaux sociaux, ont fait réagir les internautes. Certains s’en sont indignés alors que d’autres ont applaudi l’évènement. « Gabriel Attal poursuivra-t-il également les organisateurs du rassemblement pour feu madame Halimi ? Rassemblement dans lequel il y avait 10 fois plus de monde qu’aux Buttes-Chaumont, entre 15 000 et 20 000 personnes… », remarque un homme sur Twitter.
D’autres internautes ont sévèrement condamné ce rassemblement qui intervient alors qu’il est interdit d’être plus de six personnes sur la voix publique, sous peine d’une amende de 135 euros. « Je commence à en avoir marre des gens qui font n’importe quoi. Nous aussi on subit, mais ils foutent tout en l’air », s’exclame une jeune femme, confinée à Paris depuis le mois de septembre.
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