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[Vidéo] Paraplégique, Robert Marchant a grimpé le mont Ventoux à la force de ses bras pour fêter ses 70 ans

septembre 8, 2021 21:12, Last Updated: septembre 8, 2021 21:13
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Pour ses 70 ans, cet ancien gymnaste professionnel a réalisé un défi de taille le 1er septembre dernier : grimper au sommet mythique du mont Ventoux… à l’aide de ses bras !

« Défi réalisé ! » s’est exclamé au Dauphiné libéré Robert Marchant après son ascension du célèbre mont Ventoux, qui culmine à 1 910 mètres dans le Vaucluse. Accompagné de ses amis cyclistes, il a atteint le sommet en fauteuil roulant agrémenté d’une fourche spéciale lui permettant d’avancer à la force de ses bras.

Robert Marchant est paraplégique depuis l’âge de 22 ans, époque où il a eu un accident lors d’une démonstration de gym. Cela n’a pas empêché l’ancien gymnaste professionnel de continuer à évoluer dans un milieu sportif – il a été entraîneur et même juge international – et il est aussi resté très actif. Parmi ses derniers exploits : 850 km sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle en 2018 ou encore 300 km près des châteaux de la Loire en 2019.

Pour cette aventure du 1er septembre au mont Ventoux, le septuagénaire est parti à 9 heures du matin de Sault (Vaucluse), pour arriver au sommet 4 h 30 plus tard, après avoir gravi des pentes allant jusqu’à 10 %. Mais il n’était pas seul en cette journée à la météo parfaite : accompagné de dix cyclistes et de deux voitures anciennes, le sportif a écrit sur sa page Facebook : « J’étais sacrément bien accompagné (et vous, derrière vos écrans, étiez dans mes pensées). »

C’est grâce à cet accompagnement que Robert Marchant a pu réussir son défi, puisqu’en plus de lui apporter un soutien moral, l’un de ses amis lui a réglé un problème technique lorsqu’il n’était qu’au pied de la montagne. « Au bout de seulement deux ou trois kilomètres, ma chaîne se bloquait, c’est un cycliste confirmé qui me l’a réparée », a-t-il déclaré au Parisien.

Le trajet s’est ensuite bien déroulé, dans la bonne humeur générale. « Jusqu’au chalet Reynard, j’ai bien roulé. Après une pause, je suis reparti pour les six kilomètres qui me séparaient du sommet », a-t-il détaillé. « C’est surtout dans les deux derniers kilomètres que j’ai souffert du fait de l’inclinaison de la pente, la roue avant patinait. »

L’aventure a été possible grâce à huit mois de préparation avec une moyenne de 600 kilomètres par mois.

Robert Marchant a beau avoir 70 ans, il est toujours prêt à continuer à se dépasser. Pour preuve : sur la proposition d’une amie, il envisage déjà de grimper le puy de Dôme. À suivre…

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