Lors d’une nuit claire au printemps, un exploit triomphal en astrophotographie a été réalisé. Thierry Legault a capturé ce moment époustouflant de la pleine lune qui brille glorieusement à travers l’Arc de triomphe au cœur de Paris.
Tel un Stonehenge des temps modernes, la lune s’alignait parfaitement sur le monument, suspendu juste en dessous des grandes arcades de cette magnifique ode à la liberté révolutionnaire. Sa voûte grandiose haute de près de 30 mètres (l’Arc lui-même immense s’élevant à près de 50 mètres) reflète, avec une perfection artistique, la sphère lunaire brillante et dorée juste au-dessus de l’horizon.
Thierry Legault, l’auteur de cette photo, est un ingénieur en aéronautique habitant près de Paris. Cet artiste français prend tous ses clichés avec une seule exposition – rien de ces images composées et mélangées, si courantes sur Instagram de nos jours.
« C’est mon éthique photographique ! » a-t-il fièrement confié à Epoch Times. « Mes clichés sont toujours réalisés avec un seul appareil, d’un seul endroit à un seul moment, je ne fais jamais de montage ou de composite. Une seule photo, sauf pour les time-lapse [vidéos] bien sûr. »
Thierry Legault est l’un des premiers photographes à avoir pris la voie du numérique en 1993, lorsque les premiers capteurs optiques ont commencé à apparaître pour les amateurs. « À cette époque, tout était à explorer et les sujets ne manquaient pas : le ciel profond – les galaxies, les nébuleuses, etc. ainsi que les planètes, la lune, le soleil, etc. », raconte Thierry Legault. « C’était une époque de pionniers et nous étions encore peu nombreux, car les appareils astronomiques dont nous disposions, bien qu’équipés de très petits capteurs, étaient très chers. »
Thierry a été encadré par l’un des grands spécialistes de la photographie lunaire de l’époque. Les nouvelles techniques numériques ont permis à l’un et à l’autre d’accélérer le perfectionnement de leurs appareils pour atteindre des sommets insoupçonnés.
Le timing est un élément essentiel pour prendre des photos comme celle-ci, de la lune et de l’Arc de triomphe. « Pour calculer la position, j’utilise des applications telles que Stellarium, PhotoPills, The Photographer’s Ephemeris, Google Earth », explique-t-il. « On peut ainsi savoir à l’avance dans quelle direction et à quelle hauteur se trouvera la lune à chaque instant, et déterminer si elle va se trouver dans la direction d’un monument choisi à l’avance. »
« Le point d’observation entre également en jeu, c’est là qu’une reconnaissance au préalable est indispensable pour s’assurer que ce point sera bien accessible, si l’on peut y installer son trépied, et s’il n’y a pas d’obstacles – bâtiments, arbres, poteaux, feux de signalisation, etc. »
(Avec l’aimable autorisation de Thierry Legault)
Le temps est un facteur essentiel lorsque le moment est venu. Thierry prépare ses réglages à l’avance, sous peine de perdre l’alignement. « Je n’avais que quelques secondes », dit-il.
La météo, bien sûr, joue un rôle important, qu’aucun photographe ne peut contrôler. « J’ai raté beaucoup d’événements à cause des nuages ! » a-t-il dit. « Mais un léger voile de nuages peut aussi contribuer à atténuer la lumière de la pleine lune, qui est beaucoup plus brillante que les monuments ; cela m’a notamment aidé lors d’un alignement de la lune sur l’Empire State Building. »
On peut trouver les astrophotographies et les time-lapses de Thierry sur YouTube et dans de nombreuses publications médiatiques. Celle dont il est le plus fier, The Times, a publié en 2009 son cliché de la station spatiale internationale transitant par le soleil.
Voici d’autres photos de Thierry Legault, dont un cliché de la lune et de l’Empire State Building, un couplage de la lune et de la ville Eiffel, et l’Arc de triomphe à nouveau, mais avec le soleil, pour un rappel.
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