Lors d’une course‑poursuite, un automobiliste qui a refusé de se soumettre à un contrôle de police a été grièvement blessé dans la nuit de samedi 23 à dimanche 24 avril 2022 à Noisy‑le‑Sec (Seine‑Saint‑Denis). Le chauffeur du bus qu’il a percuté n’est que légèrement blessé. Par chance, le véhicule de la RATP ne transportait aucun passager à cette heure tardive.
La scène, digne d’un film d’action, s’est déroulée en pleine nuit à Noisy‑le‑Sec. Filmées au moyen de la caméra de type GoPro de l’un des deux policiers à moto, les images ont été diffusées sur les médias sociaux. Pendant environ deux minutes, on peut voir dans la vidéo qui a ensuite été retirée une course‑poursuite entre une petite voiture blanche et deux motards de la police.
À pleine vitesse, vers 1 h 30 du matin, l’automobiliste prend tous les risques pour essayer d’échapper à ses poursuivants. Une fois près de la rue de Paris, il brûle un feu rouge et rentre de plein fouet dans un autobus de la RATP qui traversait le carrefour, rapporte Actu17.
Aucun passager dans le bus
La Kia Picanto, sous la violence de l’impact, s’immobilise avec le capot réduit en bouillie. Son conducteur, âgé de 37 ans, est grièvement blessé, son corps à moitié sorti de l’habitacle. Il est transporté à l’hôpital où on craint pour sa vie dans un premier temps. Deux jours plus tard, on apprend du Parisien que son pronostic vital n’est plus engagé mais qu’il est tout de même polytraumatisé.
De son côté, le chauffeur du bus « souffre de blessures légères », a indiqué la RATP. Le bus ne transportait plus aucun passager à cette heure tardive et il se rendait au dépôt, sinon l’accident aurait pu être bien plus grave et faire beaucoup plus de victimes.
Le véhicule dans lequel circulait le fuyard est signalé volé en Belgique. Il était faussement plaqué en France. Une enquête a été ouverte. La vidéo, qui n’avait pas vocation à être partagée avec le public, a été déposée dans le dossier comme preuve capitale.
Une caméra pour « rendre compte exactement des faits »
L’un des collègues du policier qui a filmé la poursuite avec sa caméra personnelle explique pourquoi cette pratique est utilisée par certains agents, afin de « rendre compte exactement des faits ».
« Au moment où l’on remet en cause la parole des fonctionnaires, elle permet de voir que c’est l’automobiliste qui prend tous les risques. Il refuse d’obtempérer, il grille les stops et les feux rouges », précise‑t‑il.
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