Lors de la discussion générale du projet de loi de finances, le sénateur Alberic de Montgolfier, rapporteur général de la commission des finances, a émis de fortes critiques à l’égard de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques.
« Une simple mesure de rendement budgétaire et non d’une véritable politique en faveur de l’environnement »
Délà l’année dernière, le Sénat s’inquiétait de la trajectoire des tarifs de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) « qui allait atteindre les zones rurales et les ménages les plus modestes, surtout si elle s’accompagnait d’une hausse des prix du pétrole » a rappelé le 22 novembre le rapporteur général (LR) de la commission des finances, Alberic de Montgolfier.
Selon Jean-François Husson, rapporteur spécial (LR) pour l’écologie :« On avait dit qu’en cas de hausse du pétrole, ces trajectoires pluriannuelles seraient insupportables. Nous considérions déjà à l’époque qu’il s’agissait d’une simple mesure de rendement budgétaire et non d’une véritable politique en faveur de l’environnement ». Raison pour laquelle le Sénat ne l’avait pas voté.
Selon Alberic de Montgolfier, « présenter la TICPE comme un impôt écologique, c’est une escroquerie. Même le fait de faire croire que la hausse va inciter les Français à changer leur mode de transports, ça ne convient à personne, y compris ceux qui n’ont pas d’autre alternative ».
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