Une vidéo troublante : des braconniers tirent et tuent un ours en hibernation, ainsi que ses petits

1 avril 2019 18:38 Mis à jour: 1 avril 2019 18:38

Avertissement : contenu dérangeant

Des braconniers en Alaska ont été filmés en train de tuer une mère ourse en hibernation et des oursons, dans des images diffusées par la Humane Society (groupe qui vise à mettre fin à la souffrance animale due à la cruauté ou à d’autres raisons).

Andrew Renner a été condamné à trois mois de prison plus tôt cette année et s’est vu interdit de chasser pendant une décennie pour cet incident. Son fils, Owen Renner, a été condamné à une peine de 30 jours avec sursis et doit effectuer des travaux d’intérêt général, a rapporté GlobalNews.

L’incident a eu lieu en avril 2018, mais la vidéo n’a été diffusée que cette semaine. Le ministère de la Sécurité publique de l’Alaska a publié la vidéo à la demande de la Humane Society International.

Après le braconnage, les hommes sont vus en train de tirer la mère ourse hors de la tanière.

[Traduction du post ci-dessus  « Des militants ont diffusé ces images »]

« Ils ne pourront jamais faire le lien avec nous », disait le fils dans la vidéo. Ils ne savaient pas qu’ils étaient enregistrés.

Dans le cadre d’une étude, le Service des forêts des États-Unis et l’Alaska Department of Fish and Game (Le département de la Pêche en Alaska) avaient installé une caméra à l’extérieur de la tanière des ours. La caméra a filmé les Renner revenant sur les lieux avant de saisir le collier de l’ours, les douilles, d’autres objets, puis saisir les corps des oursons.

« Je dois aller dans la tannière et m’assurer qu’il n’y a pas de petites pièces restantes, d’accord ? », a dit Andrew Renner. « Oui, ce serait une bonne idée », répondit son fils.

[Traduction du post ci-dessus : « La vidéo montre les lâches braconniers tirant sur la mère ours endormie, à bout portant, pendant que les oursons pleurent. »]

Lorsque les deux ont été arrêtés, le procureur général adjoint, Aaron Peterson, a déclaré qu’il s’agissait de l’une des affaires de braconnage les plus scandaleuses auxquelles il avait été confronté.

« La protection des ressources naturelles dans cet État est d’une importance capitale. En protégeant la faune et en veillant à ce qu’un nombre biologiquement approprié d’animaux soit présent dans un endroit donné, nous protégeons la culture même de l’Alaska. Mais sans une gestion active du gibier, une application vigoureuse des règlements et des peines importantes pour les contrevenants, le gros gibier en Alaska peut être anéanti et les traditions sportives, de subsistance et culturelles des Alaskiens peuvent disparaître », a-t-il dit dans un communiqué en janvier.

Il a ajouté que « les gens doivent savoir que les braconniers seront tenus de payer de fortes amendes et de faire une restitution pour l’abattage illégal ».

La tanière des ours se trouvait sur l’île Esther, dans une réserve nationale, selon les rapports.

Une vidéo du tournage peut être visionnée ci-dessous.

(Attention : Contenu dérangeant) :

La chasse à l’ours, qui remonte à des dizaines de milliers d’années, est légale dans un certain nombre d’États américains, mais généralement seulement à certaines périodes de l’année et à certains endroits.

La Chine stimule le commerce illégal d’espèces sauvages

La médecine traditionnelle chinoise (MTC) se développe rapidement dans le monde entier en tant que pilier clé de l’initiative « Nouvelle route de la soie » du pays, mais les groupes de conservation affirment que la demande de traitements utilisant des produits d’origine animale entraîne une augmentation du trafic illicite d’animaux sauvages, a rapporté Reuters le 28 mars.

« L’une des caractéristiques les plus alarmantes du trafic d’espèces sauvages est l’utilisation croissante d’espèces menacées dans les médecines traditionnelles », a déclaré le groupe de conservation ADM Capital Foundation dans un récent rapport.

Bear caged in a private bear farm in China's southwest Sichuan Province. (China Photos/Getty Image)
Ours en cage dans une ferme privée d’ours du sud-ouest de la province chinoise du Sichuan. (Photos de la Chine / Image de Getty)

D’une valeur d’environ 53,54 milliards d’euros par année, selon un bulletin de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et en croissance d’environ 11 % par an, selon IBIS World, des pratiques telles que l’acupuncture et la supplémentation à base de plantes sont acceptées dans le monde entier.

Des espèces comme le pangolin, le rhinocéros, le saïga (antilope), l’hippocampe de mer, l’ours noir d’Asie et le tigre sont parmi les animaux gravement menacés par ce commerce, selon les organisations de protection de la faune.

Gui Zhen Tang, qui possède le plus grand centre d’élevage d’ours noir d’Asie dans le sud de la Chine, a des permis pour l’extraction de bile d’ours, selon son site Web.

Véritable médecine traditionnelle chinoise

La médecine traditionnelle chinoise englobe de nombreuses pratiques différentes, y compris l’acupuncture, la phytothérapie, le tai chi et le qi gong (pratiques qui englobent des mouvements fluides, la méditation et la concentration mentale). Il est basé sur l’ancienne philosophie du taoïsme et a une histoire de plus de 2 500 ans.

La médecine chinoise équilibre les forces de vie innées du corps du yin et du yang, avec l’objectif de restaurer l’état de santé naturel du corps en atteignant une harmonie entre le corps humain et la nature.

Selon les principes de la médecine traditionnelle chinoise, la santé du corps est liée à celle de l’esprit. Le taoïsme prêche les vertus de la compassion, de la modestie et de l’humilité. Ils sont connectés au Jing (essence), au Qi (énergie vitale) et au Shen (âme), qui sont les substances nécessaires pour maintenir la vie.

La médecine traditionnelle chinoise moderne s’est éloignée de ses principes fondamentaux taoïstes, sa pratique s’est réduite à une coquille de ce qu’elle était autrefois, maintenant sans compassion ni harmonie comme principe directeur.

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