Alors que la France et son ancienne colonie vietnamienne fêtent ses 45 ans de relations diplomatiques, le Premier ministre français Édouard Philippe, en visite officielle au Vietnam, a salué la mémoire du président communiste défunt Hô Chi Minh
Un hommage qui ne passe vraiment pas et une diplomatie difficile à expliquer.
Alors qu’il était en visite officiel au Vietnam, le Premier ministre Édouard Philippe a écrit dans le livre d’or au terme de sa visite : « À Hanoï, je suis heureux de célébrer l’amitié entre nos deux peuples et de rendre hommage au président Ho Chi Minh, artisan de l’indépendance d’une grande et belle nation. L’austérité sereine du bureau de Ho Chi Minh montre combien le travail et le calme, la détermination et la constance servent les projets des États ».
Visite de la Maison de Hô Chi Minh avec mon homologue Nguyễn Xuân Phúc pour célébrer l’amitié entre nos deux peuples. L’austérité sereine du bureau de Hô Chi Minh montre combien le travail et le calme, la détermination et la constance servent les projets des Etats. #PMVietnam pic.twitter.com/7pwrh85sjr
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 2 novembre 2018
Un hommage rendu à Hô Chi Minh qui a mené le soulèvement vietnamien contre la France au Vietnam et durant la guerre d’Indochine. « Indécence », « honte », « indignité »… Les premiers commentaires n’ont pas tardé à fuser sur Twitter, de la part de Marine Le Pen notamment, mais aussi de nombreux élus LR.
Edouard Philippe va-t-il passer par le Cambodge pour « rendre hommage » à Pol Pot ? pic.twitter.com/BS6LyC9P4C
— Bruno Retailleau ن (@BrunoRetailleau) 3 novembre 2018
« Constance et détermination » en effet… dans la torture et l’internement dans des camps de si nombreux soldats français. Normalement, quand on est le Premier ministre français, on ne s’en réjouit pas. L’indécence de cette dédicace est juste inouïe. MLP pic.twitter.com/JFpRW4XR3e
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 3 novembre 2018
Le Premier ministre s’est rendu ensuite sur le site de la bataille de Diên Biên Phu qui a eu lieu en 1954. « Il me semblait qu’il était utile de regarder notre passé commun de façon apaisée », a-t-il déclaré après s’être rendu sur un des champs de bataille les plus tristement célèbres de l’Histoire de France. 13 000 morts et disparus dans cette bataille parmi lesquels le général Christian de Castries, qui dirigea les troupes françaises jusqu’à sa capture et à la défaite.
Beaucoup de Français ont alors été faits prisonniers et ont été torturés dans la plus pure tradition des geôles communistes soviétiques ou chinoises.
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