Jean-Michel Apathie et Gilles-William Goldnadel étaient réunis le 2 avril sur le plateau d’Audrey Crespo-Mara sur LCI. La tension monte sur LCI. Une passe d’arme autour du « politiquement correct » des journalistes dans les médias mainstream.
En début de semaine, Jean-Michel Apathie a annoncé son intention de porter plainte contre la France insoumise après son apparition détournée dans un clip réalisé par la formation de Jean-Luc Mélenchon. Juste après cette annonce, l’éditorialiste a longuement croisé le fer avec Gilles-William Goldnadel, avocat et chroniqueur des « Terriens du dimanche », également présent en plateau.
« Il n’est pas non plus interdit de critiquer les journalistes » a commencé Gilles-William Goldnadel, « je rejoins, sur ce point, la France insoumise, en pointant l’information mainstream qui a un côté souvent prévisible qui irrite, à mon avis à juste titre, le public », a expliqué l’avocat. Gilles-William Goldnadel a alors cité en exemple le traitement des informations concernant Cesare Battisti et Donald Trump. Cela montre selon lui à quel point la presse est légitimement critiquable.
« Je pense que vous ne connaissez rien aux affaires de journalisme et qu’il est dommage que vous en parliez » a rétorqué Jean-Michel Apathie visiblement agacé. « Vous ne pouvez pas parler de la presse, vous ne savez pas comment elle fonctionne », a-t-il ajouté.
« Je félicite votre esprit de corps, c’est très bien », a ironisé son interlocuteur avant de rétorquer : « Je prétends connaître la presse aussi bien que vous [… ] Les journalistes ne sont pas en sucre, vous le comprenez ça ? De la même manière qu’on peut critiquer les avocats, on peut critiquer les journalistes », a dit Gilles-William Goldnadel.
« Vous contestez le fait que la presse, très souvent, a mis les Français dans le vent ? Vous contestez le fait qu’il y a une campagne de presse en faveur de monsieur Battisti ? », s’est agacé l’avocat tandis que le ton montait entre les deux hommes. « Mais Battisti, je m’en fous ! », a répondu à la volée Jean-Michel Aphatie. « Moi je ne m’en fous pas du terrorisme ! Vous avez une morgue à vouloir tellement défendre votre métier que vous le décrédibilisez » a répondu l’avocat.
« Vous rendez le plus mauvais service possible aux journalistes, vous êtes une caricature du journaliste d’une certaine manière », a continué Gilles-William Goldnadel.
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