Khaleesi est une chienne croisée malamute et boxer de 3 ans et demi qui vit à Montréal (Canada). Récemment, elle a été évaluée dangereuse pour avoir grogné et jappé, et le Ville de Montréal a ordonné son euthanasie.
Tout est parti d’une plainte, déposée probablement par des voisins qui ne se sentaient pas en sécurité parce que la chienne s’était déjà retrouvée dans leur cour en jappant, rapporte la chaîne de télévision TVA.
Après quelques jours, Carolane Parisé, la propriétaire de Khaleesi, a reçu la visite d’agents de prévention en contrôle animale de la Ville de Montréal.
Voici le chien que @AFGoldwater veut sauver de l’euthanasie. L’affaire sera débattue au courant de l’année au Palais de justice de Montréal.@tvanouvelles pic.twitter.com/5WDnd6FkOi
— Yves Poirier (@poirieryvesTVA) February 14, 2020
Ceux-ci ont fait une évaluation de l’animal, pendant laquelle celui-ci s’est bien comporté, à part lors de deux incidents.
D’une part, Khaleesi a grogné après avoir senti la main d’une des évaluatrices, et d’autre part, elle a réagi en jappant et grognant lorsque la vétérinaire a essayé de lui remettre sa muselière.
En cour pour sauver son chien «sans antécédent»: https://t.co/bsQy2fqEbe
— domenic eufemia (@EufemiaDomenic) February 14, 2020
L’expertise en dangerosité a conclu que le potentiel dangereux de la chienne de Mme Parisé était de 8 sur une échelle de 10, donc à « forte probabilité d’agressions ».
« Je crois que Khaleesi pourrait passer à l’étape subséquente de l’agression défensive et mordre », a écrit la vétérinaire Dre Suzanne Lecomte dans son rapport, selon La Presse. « Vu sa stature, elle aurait la capacité d’infliger des blessures importantes et, puisque le contexte dans lequel la chienne présente des signes de réactivité est loin d’être exceptionnel, je considère forte la probabilité d’agression. »
À la vue de ce rapport, la Ville a ordonné l’euthanasie de la chienne, une ordonnance contre laquelle la propriétaire de l’animal se bat afin qu’une contre-expertise soit réalisée par un autre vétérinaire avant qu’une telle décision soit prise.
«On a un chien qui n’a jamais mordu. On juge que la décision de la Ville de vouloir l’euthanasie est déraisonnable. Nous allons contester cette décision», a expliqué au Journal de Montréal Me David Chun, du bureau de Me Anne-France Goldwater, célèbre avocate montréalaise.
Une Montréalaise veut sauver son chien d’euthanasie. La Ville de Montréal exige qu’un chien soit euthanasié en raison du « risque élevé » qu’elle pose pour la sécurité publique. @kick1972 https://t.co/0FqEc8I8Sx
— André De Rome (@AndreDeRome) February 12, 2020
Une première audience au palais de justice de Montréal a eu lieu vendredi 14 février, au cours de laquelle l’euthanasie de Khaleesi a été suspendue temporairement et l’affaire reportée à une date ultérieure au mois de mai.
«On ne sait pas ce que le vétérinaire a fait, mais parce que le chien a grogné et jappé, ce chien est qualifié de dangereux et on va l’euthanasier. Si on se met à euthanasier tous les chiens qui grognent ou jappent, je quitte la province de Québec. C’est de l’hystérie. La démarche de la Ville n’est pas sérieuse», a déclaré l’avocate Anne-France Goldwater, des propos rapportés par la radio 98.5 FM.
«On vit dans une ère extrêmement bizarre où les plaintes anonymes de la ville mènent à ce qu’un inspecteur de la Ville arrive chez vous», a ajouté l’avocate de Mme Parisé.
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