Le journaliste, écrivain et critique littéraire Vincent Roy n’a pas caché sa surprise face au silence de la plupart des membres du gouvernement, et notamment du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, après le viol avec actes de barbarie commis sur une jeune Cherbourgeoise de 29 ans.
Le 4 août dernier, un homme de 18 ans s’introduisait au domicile d’une jeune femme résidant dans le centre-ville de Cherbourg-en-Cotentin (Manche), la frappant avant de la violer avec un manche à balai de 75 centimètres à plusieurs reprises. Ce fait divers a suscité de vives émotions et réactions, notamment de la part des policiers qui ont déclaré avoir « rarement vu une affaire aussi atroce », mais aussi du personnel de santé, pourtant habitué à traiter des cas graves, et qui ne s’attendait pas à devoir faire face à une telle barbarie humaine. Pourtant, Vincent Roy déplore amèrement la discrétion de Gérald Darmanin dans cette affaire.
« Pourquoi un service minimum dans cette affaire aussi grave ? »
« Le silence de Gérald Darmanin, du ministre de l’Intérieur, au fur et à mesure que les jours passent, devient assourdissant », a pointé l’écrivain au micro de CNews ce mardi 15 août. « Pourquoi un service minimum dans cette affaire aussi grave ? » a-t-il questionné, faisant référence à la déclaration de la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes Bérangère Couillard, et soulignant que ce n’est pas « ce qu’attendent les Cherbourgeoises et les Cherbourgeois en particulier, et les Français en général ».
Ce dimanche soir, Bérangère Couillard a effectivement signifié que face à cet acte « ignoble » et « immonde », elle espérait « de tout cœur, avoir rapidement des nouvelles rassurantes » sur l’état de santé de la victime, soulignant au passage avoir observé « des récupérations politiques inappropriées ».
Sur Twitter devenu X, ce 14 août, elle a également mentionné être « en contact avec le sous-préfet de Cherbourg » et suivre « de près l’évolution de l’état de santé de la victime de l’atroce agression », assurant à ses proches le « soutien du Gouvernement ».
Vincent Roy aimerait obtenir des explications du ministre de l’Intérieur sur ce « barbare »
« Pourquoi pas un mot, un petit mot, du président de la République ? » a encore demandé Vincent Roy sur CNews ce mardi. « Pas de mot du président de la République, pas d’explications du ministre de l’Intérieur, donc pas d’explications, d’une certaine manière, de la justice. […] C’est scandaleux de ne rien dire à ce moment-là », a-t-il martelé, ajoutant que le suspect a 17 mentions au casier judiciaire « avec des choses graves », détaillant des viols incestueux, vols et violences à tous les étages.
Vincent Roy réclame donc à cor et à cri que le ministre de l’Intérieur explique « comment ce jeune homme au casier judiciaire bien rempli » se « promenait encore la veille du drame dans les rues », indiquant que ce « barbare » se trouvait même en boîte de nuit avant de rencontrer sa victime, à son domicile.
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