Les faits de violences urbaines dans l’agglomération parisienne ne sont « en aucune façon acceptables » et le gouvernement les « condamne », a déclaré mercredi la porte-parole Sibeth Ndiaye tout en réfutant toute « inquiétude » sur un hypothétique embrasement.
« De tels agissements ne sont en aucune façon acceptables, nous les condamnons et nous mettons les forces de sécurité intérieure dans tous les quartiers du territoire national et en particulier dans les quartiers les plus sensibles pour que l’ordre public soit en permanence assuré », a déclaré Mme Ndiaye à l’issue du Conseil des ministres.
La porte-parole du gouvernement était interrogée sur les heurts dans plusieurs villes de région parisienne, dont l’incendie volontaire d’une école à Gennevilliers, qui ont conduit à l’interpellation de neuf personnes dans la nuit de mardi et mercredi.
Mais après quatre jours de tension, qui trouve son origine dans l’accident d’un motard samedi soir impliquant un véhicule de police à Villeneuve-la-Garenne, celle-ci est « très largement redescendue hier » (mardi), a souligné Mme Ndiaye.
Compte-rendu du Conseil des ministres du 22 avril 2020. À voir en intégralité : https://t.co/JiYRmEgA51 pic.twitter.com/EVSz3fKN6H
— Élysée (@Elysee) April 22, 2020
« Nous considérons qu’à ce stade ces agissements demeurent néanmoins de faible intensité. Ils sont localisés, limités et donc aujourd’hui il n’y a pas lieu d’avoir des inquiétudes », sur un risque d’embrasement général des banlieues, a poursuivi la porte-parole.
Une 4e nuit de tension dans la banlieue nord de Paris#JT9h #confinementjour37 pic.twitter.com/tf1pmm4Ojn
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« Mais nous sommes extrêmement vigilants et nous ne laisserons en aucun cas quiconque apporter du désordre dans un moment qui par ailleurs est particulièrement difficile pour l’ensemble de nos concitoyens », a-t-elle ajouté, évoquant le confinement strict en vigueur jusqu’au 11 mai pour combattre l’épidémie de coronavirus.
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