Jeudi 3 novembre, le ministre de l’Intérieur a commenté les messages qu’il n’a pas appréciés de certains joueurs des Bleus après le passage à tabac de Michel Zecler par des policiers.
Invité de RTL ce jeudi, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a répondu aux tweets de certains joueurs de l’équipe de France, qui l’ont tagué sur le réseau social après le tabassage de Michel Zecler par des policiers à Paris, relate La Voix du Nord. « J’ai mal à ma France @GDarmanin », avait par exemple tweeté Antoine Griezmann.
Des propos que Gérald Darmanin a jugés stigmatisants pour les forces de l’ordre, en rappelant que « la police de la République n’a pas à avoir de doute sur sa déontologie. Pour être respecté, il faut être respectable, c’est ce que je dis aux policiers et aux gendarmes. Mais en même temps, je trouve que certains ont la dignité sélective », a-t-il déclaré part rapport aux tweets des joueurs.
Après avoir réitéré la condamnation des policiers concernés pour leurs actes de violences, Gérald Darmanin a tenu à souligner « qu’on peut aussi être particulièrement blessé à ce que représente notre pays, le drapeau français, la France de manière générale, lorsqu’on voit qu’une commissaire de police doit avoir une attelle en fer à la place de son bras parce qu’elle prend un pavé. Alors qu’elle essayait de secourir des personnes ».
De même lorsqu’un « major de 50 ans a été roué de coups à terre, et qu’autour de lui plutôt que de lui porter secours on prend son téléphone et on filme ».
Peu importe l’individu, « je regrette la dérive d’une partie de la société », a conclu Gérald Darmanin.
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