Audrey, une cavalière de 26 ans, faisait une balade avec Champion lorsqu’elle et son pur-sang anglais ont été victimes d’une terrible agression, dans un chemin forestier près d’Agen (Lot-et-Garonne), ce vendredi. Si la jeune femme s’en sort, l’animal, lui est mort après avoir reçu sept coups de couteau. Une enquête a été ouverte afin de retrouver les auteurs des faits.
Deux individus s’en sont pris au cheval d’une jeune femme. L’animal a été retrouvé, baignant dans une mare de sang, ce vendredi 4 octobre sur le chemin de la Férodie à Bon-Encontre, près d’Agen, rapporte Sud Ouest.
« On a retrouvé Audrey en état de choc »
Les deux hommes sont arrivés sur ce chemin à bord d’un véhicule. L’animal, effrayé, s’est alors cabré, faisant chuter la cavalière qui a ensuite perdu connaissance. Lorsque cette dernière a repris ses esprits, les deux malfaiteurs étaient partis. La cavalière a découvert que sa monture se trouvait un peu plus loin en contrebas, dans les ronces.
Alertée dans la foulée, Carole Pleumeckers – la directrice des Écuries de Gaillardet, situées à Castelculier, et dans laquelle Champion était en pension – est arrivée sur place. « On a retrouvé Audrey en état de choc et on a constaté que Champion était mort depuis un petit moment. Voilà, on a compris très vite que le cheval n’avait pas pu se faire ça tout seul », précise à BFMTV Carole Pleumeckers, qui a également annoncé ce dimanche sur Facebook la disparition du cheval.
« L’endroit des coups portés ne lui laissant aucune chance »
« C’est avec beaucoup de tristesse que nous annonçons la perte d’un de nos pensionnaires dans des circonstances effroyables. Nemoubliepas, Champion pour les intimes n’est plus », a-t-elle écrit sur la page Facebook des Écuries de Gaillardet et sur son propre compte, qualifiant cette agression de « sauvage » et les auteurs des faits de « barbares, lâches ».
« L’endroit des coups portés ne lui laissant aucune chance, ils savaient ce qu’ils faisaient », a-t-elle encore indiqué sur le réseau social, demandant à tous les cavaliers d’être « vigilants en ce moment » et leur conseillant, lors de balade avec leur monture, de « ne pas partir seul et trop loin, le temps que l’enquête aboutisse ».
« Une vision cauchemardesque »
Dans les colonnes de Sud-Ouest, Audrey a expliqué ce mardi avoir « vu la silhouette de deux hommes », juste avant de perdre connaissance. N’ayant appris que le lendemain des faits comment Champion était mort, elle a « insisté pour le voir » et a décrit « une vision cauchemardesque ».
Une enquête a été ouverte pour acte de cruauté sur un animal ayant entraîné sa mort, afin de retrouver les auteurs de cette barbarie. Alexandre Capes, secrétaire départemental du syndicat de police Unité 47, a indiqué à BFMTV qu’il s’agissait, pour l’heure, d’un acte « isolé ». Précisant qu’« aucune piste » n’était négligée, il espère, « grâce aux indices qui ont été retrouvés », remonter jusqu’à ces individus « assez rapidement ».
Ils avaient noué « une relation très particulière »
Aujourd’hui, la jeune femme est dans l’incompréhension totale face à cet acte ignoble. « Je ne comprends pas. Je n’ai aucun litige… Champion, c’est le cheval d’une vie, il comptait énormément pour moi », s’est-elle encore désolée auprès de Sud Ouest.
Audrey avait en effet noué « une relation très particulière » avec Champion, qui était « l’amour de [sa] vie » depuis six ans. « À la base, c’était un cheval de plat, j’ai voulu le mettre au saut d’obstacles, et il aimait ça », a-t-elle précisé. Champion était sa « priorité », elle se sentait responsable de lui ». Il ne se passait d’ailleurs pas un seul jour sans qu’elle lui rende visite.
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