Le nombre d’hospitalisations en soins intensifs a diminué pour la première fois en Italie depuis que la pandémie du virus du PCC (Parti communiste chinois) y a explosé il y a plus d’un mois, a annoncé samedi la protection civile.
Le nombre de malades du Covid-19 en soins intensifs dans les hôpitaux italiens, est repassé sous la barre des 4.000 (3.994 contre 4.068 la veille).
??? Les autorités ont prévenu les 60 millions d’Italiens, qui vivent leur quatrième semaine de #confinement, que les mesures restrictives à leurs libertés ne seraient pas immédiatement levées. #Italie #Coronavirus #AFP https://t.co/aZ0QWpDZQ4
— Thomas Lequertier (@TLequertier) April 4, 2020
« C’est une nouvelle importante parce que cela permet à nos hôpitaux de respirer. C’est la première fois que ce chiffre est en baisse depuis que nous avons la gestion de cette urgence », s’est félicité le patron de la protection civile Angelo Borrelli.
Cette baisse est notamment observée en Lombardie (nord), la région la plus touchée, où les hôpitaux sont débordés, avec 1.326 personnes en soins intensifs soit une cinquantaine de moins que la veille.
Selon le bilan quotidien, 681 personnes ont perdu la vie lors des dernières 24 heures, un chiffre toujours impressionnant mais en baisse de plus de 10% par rapport à la veille (766).
Ce chiffre des décès est « en diminution constante, je veux rappeler que (le 27 mars), nous avions atteint un maximum avec près de 1.000 morts, 969 pour être précis », a relevé Angelo Borrelli.
« C’est un message fort mais qui ne doit absolument pas être lu comme un signe que nous aurions surmonté la phrase critique. Il démontre que ce qui a été mis en oeuvre a été utile », s’est de son côté félicité le patron du Conseil de sécurité de santé, Franco Locatelli.
La contagion marque depuis une semaine des signes de ralentissement en Italie, le pays au monde le plus endeuillé par la pandémie selon les bilans officiels.
Les autorités ont prévenu les 60 millions d’Italiens, qui vivent leur quatrième semaine de confinement, que les mesures restrictives à leurs libertés ne seraient pas immédiatement levées.
Vendredi, Angelo Borrelli a estimé qu’elles seraient toujours en œuvre le 1er mai prochain, même s’il a ensuite précisé que cette décision de prolonger le confinement, était du ressort du gouvernement.
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