Dans une vidéo publiée le 17 juin, le professeur Didier Raoult donne une piste qui pourrait, selon lui, prédire une nouvelle vague épidémique cet hiver en France.
Didier Raoult nous invite à observer l’évolution de l’épidémie en Nouvelle-Zélande « car elle est dans l’hémisphère sud et elle a des conditions climatiques qui sont proches de celles de la France. S’il y a une épidémie en Nouvelle-Zélande cet été (le pays entre dans sa saison hivernale, ndlr), on peut redouter qu’il y ait le même type d’épidémie l’hiver prochain en France, car c’est comme ça que ça se passe pour la plupart des infections respiratoires », souligne l’infectiologue.
La Nouvelle-Zélande a récemment annoncé la présence de deux cas britanniques sur son territoire.
Connu communément comme le nouveau coronavirus et responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19, le virus du PCC s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre 2019. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.
« Un pic épidémique, quelques cas sporadiques »
« Les statistiques sont moins faites ailleurs sur l’épidémie que sur les morts, je crois qu’on est les seuls (à l’IHU Méditerranée Infection) à surveiller les choses au temps du diagnostic. Donc on a, ici, comparé la distribution des cas nouveaux de ce nouveau coronavirus et on a pu le comparer à la distribution des quatre autres coronavirus qui circulent tout le temps et qui ont circulé à Marseille. Cela s’est fait sur des milliers de prélèvements ici. On a toujours une distribution en cloche, avec quelques cas sporadiques ».
« On ne sait pas ce que deviendra la distribution du coronavirus actuel », poursuit le spécialiste des maladies infectieuses et directeur de l’IHU. « Est ce qu’il prendra la même forme que les autres ? On verra. Le fait qu’il y ait des cas sporadiques vous voyez, ça existe aussi dans les autres coronavirus et ils ne redéclenchent pas une courbe épidémique. Donc j’ai tendance à penser que, raisonnablement, cela devrait se passer comme les autres : avec un pic épidémique, quelques cas sporadiques, et on verra ce qu’il se passera après ».
Une deuxième vague saisonnière ?
« Personne n’est capable de prévenir l’avenir. Il se peut que se soit comme les autres coronavirus : qu’il y ait un autre moment de la saison hivernale, printanière avec un nouveau pic épidémique, ou il se peut qu’elle disparaisse. Cela dépendra de la distribution dans la zone intertropicale et du fait qu’il existera ou non des gens qui sont porteurs chroniques », conclut-il.
« CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR »
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