Virus du PCC : ils ont été contaminés dans les bureaux de vote lors du premier scrutin des municipales

Par Emmanuelle Bourdy
25 mars 2020 13:06 Mis à jour: 25 mars 2020 17:07

De nombreuses personnes ont contracté le coronavirus suite aux élections municipales du 15 mars, ainsi que le rapporte Franceinfo. Beaucoup s’insurgent et ne comprennent pas pourquoi le scrutin a été maintenu, alors même que la progression du virus se faisait déjà sentir.

En effet, une semaine après les élections, plusieurs assesseurs ou présidents de vote ont constaté avec dépit qu’ils avaient bien les symptômes du « virus du PCC »*. Les médecins avaient pourtant exhorté le gouvernement à reporter ces élections, estimant que les risques étaient importants. Par ailleurs, beaucoup de mairies, même si elles ont bien respecté les précautions sanitaires telles qu’utiliser du gel hydroalcoolique et porter des gants, n’avaient pas de masques.

Et cela a suffit pour que le virus continue de se propager encore et encore.

Des millions d’électeurs ont fréquenté les bureaux de vote ce dimanche-là. Les assesseurs ainsi que les présidents de bureaux de vote devaient pour certains, être présents durant de grandes plages horaires.

Interrogé par téléphone pour Franceinfo, Olivier, président d’un bureau de vote à Lyon, raconte : «Je suis arrivé à 7h30 et je suis resté jusqu’à 21h30 dans un espace de 40 mètres carrés», précisant encore : «On n’avait pas les équipements adaptés : pas de masques mis à disposition, ni par la mairie ni par la préfecture. On avait seulement une poignée de gants et un flacon de gel hydroalcoolique».

Olivier, qui confirme ne pas être sorti «les jours précédents, pas non plus après», précise : «(…)Donc je l’ai attrapé soit au bureau de vote, soit à la mairie quand je suis allé déposer le procès-verbal». «Je suis incapable de bouger, je rampe chez moi.Des maux de tête, la perte du goût, puis une oppression de la cage thoracique», dit-il dépité.

Et Olivier n’est malheureusement pas le seul à être dans ce cas. Certains reconnaissent que ce scrutin aurait dû être annulé et reporté, ainsi qu’il en a été pour le deuxième. Interrogé par France 3, le maire de Billom (Puy-de-Dôme), Jean-Michel Charlat avoue : «Au début, nous voulions que ce premier tour se tienne. On avait trop travaillé pour que ce soit annulé. Mais avec le recul, les élections municipales auraient dû être annulées».

*Epoch Times fait référence au nouveau coronavirus, causant la maladie du COVID-19, comme étant le virus du Parti communiste chinois (PCC), parce que la dissimulation et la mauvaise gestion de ce Parti ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

 

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