Virus du PCC – Le coup de gueule de Jean-Pierre Pernaut : « Il aurait fallu dire plus tôt combien c’était dangereux »

Par Paul Tourège
20 mars 2020 12:17 Mis à jour: 20 mars 2020 12:17

Selon le présentateur vedette de TF1, les mesures prises pour tenter d’enrayer la progression de l’épidémie du virus du Parti communiste chinois (PCC) dans l’Hexagone ont été trop tardives.

Le mardi 17 mars, Jean-Pierre Pernaut annonçait qu’il renonçait temporairement à présenter le Journal télévisé (JT) de 13 heures sur TF1 afin de prendre ses précautions et de se prémunir d’une éventuelle contamination liée au virus du Parti communiste chinois (PCC)*, connu sous le nom de nouveau coronavirus.

Remplacé par Jacques Legros, le présentateur vedette continue toutefois à intervenir à la fin du JT dans le cadre d’une pastille présentée depuis chez lui. En 2018, il s’était déjà absenté pendant sept semaines pour soigner un cancer.

Dans le cadre d’un entretien accordé aux journalistes du Parisien, Jean-Pierre Pernaut, qui aura 70 ans le 8 avril, est revenu sur sa décision de se mettre en retrait et sur l’épidémie du nouveau coronavirus.

« C’est une décision de précaution. J’ai tout simplement décidé de me protéger. Mais on a choisi d’installer un studio automatique à mon domicile, ce qui me permet de faire des interventions à l’antenne. On se partage les rôles : Jacques Legros prend la main et se concentre sur la partie ‘news’ depuis le plateau à Paris, et moi je lance une nouvelle rubrique à la fin du journal, ‘Le 13 heures à la maison’ depuis chez moi », explique le présentateur.

« Cela me permet de rester proche des gens. J’interviens environ dix minutes, je lance des reportages, des initiatives et témoignages de Français confinés. Le reste du temps, je continue de travailler à la préparation du journal, à échanger avec le rédacteur en chef, je lui donne des idées. Mercredi midi [le 18 mars, ndlr] j’ai lancé un appel pour que l’on sorte à nos fenêtres applaudir le personnel médical, aux efforts absolument remarquables. Je suis toujours au boulot, mais je me protège », ajoute-t-il.

« Je visionne les reportages qui seront diffusés au JT de 13 heures sur mon ordinateur. J’écris mes lancements. Je contacte nos correspondants en région. Ce sont eux qui nous alertent sur la situation, comme le manque de masque à tel ou tel endroit. Je les accompagne et les motive car sur le terrain, leur travail est dur, surtout en Alsace, où il y a beaucoup d’inquiétudes », poursuit Jean-Pierre Pernaut.

Des mesures mises en place trop tardivement selon Jean-Pierre Pernaut

Interrogée sur la progression de l’épidémie du virus du PCC en France, le présentateur n’a pas caché sa colère concernant la gestion de la situation par les autorités.

« J’en veux à tous ceux qui ont dit que ça n’arriverait pas en France. On a perdu du temps. Jusqu’à la première intervention d’Emmanuel Macron jeudi dernier [le 12 mars, ndlr], on nous demandait de nous laver les mains, puis de ne plus rendre visite aux personnes âgées en maison de retraite. Mais il n’y avait pas de contrôle aux frontières, dans les aéroports. Je m’en suis étonné à l’antenne, en faisant quelques remarques. On n’a pas été assez alarmiste dès le début », souligne le sexagénaire.

« Les jeunes notamment ne se sont pas rendu compte que c’était grave. Ce week-end, je ne suis pas allé voter. Il était hors de question que je sorte de chez moi et prenne le moindre risque. Dimanche 15, le soir, on a vu des images de ces jeunes faisant la fête dans les rues de Paris, c’était inconscient. Tout comme avoir autorisé les supporters du match PSG-Dortmund à être à l’extérieur du stade il y a une semaine. Le monde entier devait nous regarder en se demandant ce qu’on faisait… Il aurait fallu dire plus tôt combien c’était dangereux », conclut Jean-Pierre Pernaut.

 

* Epoch Times fait référence au nouveau coronavirus causant la maladie du COVID-19 comme étant le virus du Parti communiste chinois (PCC), parce que la dissimulation et la mauvaise gestion du PCC ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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