L’écologie, arme contre la pandémie? En Thaïlande, des moines fabriquent des centaines de masques en plastique recyclé afin que les fidèles se protègent contre le coronavirus en forte progression dans le royaume.
Le temple Wat Chak Daeng reçoit 15 tonnes de bouteilles plastique par mois.
Les moines, aidés par des bénévoles, extraient les fibres synthétiques des bouteilles et les tissent avec du coton pour confectionner des masques en tissu couleur safran.
Une couche filtrante supplémentaire est cousue sur la doublure intérieure.Puis, une prière est inscrite sur le masque pour « protéger et guérir » du coronavirus chinois, qui a déjà tué plus de 15.000 personnes dans le monde.
L’abbé Pranom Thammalankalo, qui dirige le temple, a toujours été soucieux de l’environnement dans un pays qui est l’un des plus grands contributeurs à la pollution des océans.
Le temple produit aussi des robes pour les moines en plastique recyclé.
Il s’est mis à confectionner des masques l’année dernière d’abord contre la pollution.
Mais en février, alors que le coronavirus frappait de plein fouet la Chine, il a décidé de concentrer une partie de sa production sur les masques faciaux pour tenter de protéger ses fidèles.
« Nous en produisons aujourd’hui 4 à 500 par jour », raconte-t-il à l’AFP.
« Je souhaite que les Thaïlandais respectent les enseignements de Bouddha, restent calmes et prudents. Ils pourront alors traverser cette crise », estime-t-il.
Les patients infectés atteignent ce lundi un total de 721
Les cas de patients infectés ont plus que doublé ces derniers jours dans le royaume pour atteindre lundi un total de 721.
Bangkok, mégalopole de quelque 10 millions d’habitants, est progressivement bouclée par les autorités.
Ecoles, centres commerciaux, bars et autres lieux de divertissement resteront fermés au moins jusqu’au 12 avril et de plus en plus de voix appellent à un confinement total des habitants pour éviter un scénario à l’italienne.
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