Le candidat de LREM, Daly Ndiaye, numéro deux de la liste à Vitry-sur-Seine dans le Val-de-Marne, a été filmé en train de menacer et d’insulter un passant qui venait de retirer un de ses affiches. La vidéo a rapidement fait le tour des réseaux sociaux.
Samedi matin, la liste LREM tractait pour les municipales à Vitry-sur-Seine dans le Val-de-Marne. Le numéro deux de la liste, Daly Ndiaye, est alors filmé en train de proférer des insultes et des menaces à l’encontre d’un individu après que ce dernier a retiré une affiche du candidat..
Dans la vidéo, le candidat s’adresse à la personne en des termes menaçants qu’il essaye de masquer avec sa main: « On se donne rendez vous le soir quelque part, et je te n**** ta race, t’as compris ? Je te n**** ».
Bravo #EnMarche pour votre candidat @DalyNdiaye1 qui insulte et menace les habitants de #Vitry. Super votre liste @KamaleSobhi ! Entre vous qui êtes parachuté et votre ami voyou, ça promet. pic.twitter.com/JcYWo9e48J
— Shamime Attar (@ShamimeAttar) February 8, 2020
Shamime Attar, auteur de la vidéo et élu PS à la mairie de Vitry, a donné sa version des faits au Parisien. « J’étais avec deux collègues lorsque nous avons entendu des voix s’élever […] Daly Ndiaye était énervé et il a tenu des propos menaçants », raconte l’élu tout en expliquant qu’il ne connaissait pas l’autre personne, « à ma connaissance ce n’est pas quelqu’un du PS ou du PCF ».
La vidéo faisait plus 200.000 vues le 10 février.
Dans un communiqué de presse diffusé par la tête de liste Kamale Sobhi, Daly Ndiaye, reconnaît « qu’il n’aurait pas dû employer ces termes et présente ses excuses ».« Ce sont des propos inadmissibles et c’est un comportement qui ne fait pas partie de mes valeurs ni de celles de monsieur Ndiaye, explique-t-il. Mais il faut rappeler les faits dans leur globalité. » a ajouté Kamale Sobhi.
Selon lui, ce sont bien ses équipes qui ont été les premières prises à partie. « L’homme que l’on voit avec Daly Ndiaye est arrivé le premier avec son vélo pour gêner notre tractage. Il dialoguait avec mes équipes, le ton est un peu monté. Il est parti au bout de 20 minutes avant de revenir avec une femme et un jeune enfant en poussette. Ils tenaient une pancarte Stop Macron. »
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