Alors que la pandémie poursuit sa course meurtrière à travers le monde, certains faits cruciaux sont mis de côté par les médias et les organisations internationales qui souhaitent préserver leurs relations avec la Chine. En conséquence, le récit de cette catastrophe mondiale a changé dramatiquement sous la direction du régime chinois.
Recentrons-nous sur certains faits clés.
La pandémie a débuté à Wuhan, la capitale de la province du Hubei, en Chine. Par ailleurs, le virus n’est pas venu du marché d’animaux sauvages de Wuhan.
Ce que nous préférons appeler le « virus du Parti communiste chinois » provient sans doute du seul et unique laboratoire national de biosécurité de Chine, la seule installation de niveau 4 chinoise qui traite les coronavirus. Et où se trouve ce laboratoire ?
À Wuhan.
Comment savons-nous que l’épidémie provient du laboratoire ? Le président Xi Jinping l’a dit lui-même.
Lors d’une réunion à Pékin en février, il a parlé de la nécessité de mettre en place un système national pour contenir les coronavirus afin de prévenir de futures épidémies et de limiter les risques de biosécurité, « pour protéger la santé des gens », car la sécurité des laboratoires est une question de « sécurité nationale », a écrit l’expert chinois Steven W. Mosher dans le New York Post.
Si l’épidémie était venue du marché des animaux sauvages, pourquoi Xi Jinping aurait-il parlé de la sécurité des laboratoires ? La seule raison plausible est que l’épidémie provient d’une fuite du laboratoire de Wuhan.
En outre, la générale Chen Wei, principale experte chinoise en guerre biologique de l’Armée populaire de libération (APL), a été envoyée à Wuhan en janvier. Le travail de Chen Wei consistait à contenir l’épidémie, selon Mosher.
Comme le monde le sait maintenant, elle a échoué.
Fuites du virus mortel en Chine
De plus, les épidémies de coronavirus ne sont pas nouvelles en Chine. Nous avons eu connaissance de deux fuites de coronavirus depuis 2003, toutes deux provenaient d’un laboratoire de Pékin.
Cependant, nous savons que l’agent pathogène contagieux chinois est une nouvelle forme de coronavirus, c’est pourquoi certains en ont parlé en utilisant l’étiquette « nouveau coronavirus » dans les premières semaines de l’épidémie.
Mais d’autres, dont presque tous les grands médias américains, ont appelé le virus « virus de Wuhan » parce qu’il provient de Wuhan.
La culpabilité du PCC
Parlons maintenant de la culpabilité du Parti communiste chinois (PCC).
Le Parti contrôle les forces militaires chinoises. L’étude et la production de toutes les armes biologiques sont autorisées par le PCC. Le Parti porte donc l’entière responsabilité du nouveau coronavirus qui a en d’une manière ou d’une autre échappé aux protocoles de laboratoire que le président Xi Jinping a évoqués plus haut.
Le Parti a également dirigé la réaction d’intervention – ou la non-intervention – du pays à l’épidémie. Les mensonges, la tromperie, les dénégations, la décision d’autoriser les personnes infectées à voyager, sont tous de la responsabilité du Parti.
Jusqu’où va la culpabilité du Parti ?
La chaîne de prise de décision est facile à suivre. La direction du Parti contrôle le PCC, et le président à vie Xi Jinping contrôle la direction du Parti. En fait, Xi Jinping prend toutes les décisions finales relatives à la plupart des sujets. Le PCC est directement responsable de cette pandémie mondiale. Personne d’autre.
La chronologie est accablante
Selon différentes sources d’information, les premiers cas se sont produits en octobre, novembre ou décembre 2019. Le South China Morning Post a présenté un rapport du gouvernement chinois situant le premier cas le 17 novembre 2019.
Le 15 décembre, il y avait 27 cas. Le 20 décembre, il y en avait 60. Le 27 décembre, les autorités sanitaires de Wuhan ont été informées par des médecins de la propagation rapide du nouveau virus.
Avec une ville de 11 millions d’habitants à infecter, la maladie s’est rapidement propagée. Au 1er janvier 2020, on comptait 381 cas confirmés. Mais le régime chinois et les autorités locales de Wuhan ont insisté sur le fait qu’il n’y avait pas de transmission humaine possible de la maladie, même si le nombre de cas avait doublé en deux jours.
Le 25 janvier, les autorités chinoises ont autorisé des millions de personnes à quitter Wuhan pour les 40 jours de célébration du Nouvel An lunaire, le plus grand mouvement de masse de personnes sur terre. Des centaines de millions d’autres personnes sont allées voyager à travers le pays et certaines vers le reste du monde, portant un virus mortel avec elles, infectant les gens, les villes et les nations partout où elles sont allées.
Le régime chinois le savait déjà, il n’a rien fait pour l’empêcher et n’a averti personne.
En janvier et février, les autorités ont dissimulé un plus grand nombre de cas et de décès. Lorsque les médecins et le personnel médical ont essayé de tirer la sonnette d’alarme en disant que les patients étaient malades et mourraient d’un nouveau type de virus ou d’un nouveau coronavirus, ils ont été arrêtés puis forcés de signer des aveux dans lesquels ils ont « reconnu avoir menti ».
Finalement, la nouvelle s’est répandue dans le monde entier. Pendant plus d’un mois, les États-Unis et l’OMS ont proposé d’envoyer des experts qui pouvaient être sur place dans les 24 heures. Le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) pensait y aller, mais la Chine a refusé.
Pourquoi ?
Pour une seule raison : les experts du CDC américain savent reconnaître un agent de guerre biologique quand ils en voient un.
Détourner le blâme
Au lieu de cela, la Chine a invité l’Organisation mondiale de la santé (OMS), fortement politisée. Leur principale contribution a été de faire l’éloge du leadership de la Chine et de changer le nom de la maladie du virus de Wuhan pour COVID-19 afin de mettre les dirigeants du Parti à l’abri des reproches.
Ce fut un mensonge par omission et complicité, et il le reste encore aujourd’hui.
Leur raisonnement est que le virus ne fait pas de distinction de race, de croyance ou de nationalité et, par conséquent, l’appeler le virus de Wuhan, le virus chinois (comme l’appelle le président Donald Trump) ou le virus du PCC est inexact ou carrément raciste.
Si Donald Trump est raciste parce qu’il insiste pour rejeter la responsabilité de la pandémie sur la Chine et, plus particulièrement, sur la direction du PCC, alors il en va de même pour des millions de Chinois qui rejettent également la faute sur le Parti. Cela inclut les éditeurs du journal Epoch Times, qui, à ma connaissance, sont toujours chinois.
Est-il juste et exact de blâmer le PCC pour la pandémie qui apporte souffrance, mort et ruine économique au monde entier ?
Comme le souligne un récent article, si la Chine avait agi seulement trois semaines plus tôt, 95 % de la propagation de la maladie aurait pu être contenue. Mais cela ne s’est pas produit, n’est-ce pas ?
La situation du monde est pire aujourd’hui et elle va continuer à se dégrader à cause du PCC. En effet, le Parti a signé les arrêts de mort de milliers et de milliers de personnes. C’est un sujet bien connu, n’est-ce pas ?
* Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, qui provoque la maladie COVID-19, comme le virus du PCC parce que la dissimulation et la gestion déplorable du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
James Gorrie est un écrivain et conférencier basé en Californie du Sud. Il est l’auteur de The China Crisis.
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