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Voile: six navigateurs pour la première course autour du monde en Ultim

novembre 30, 2023 7:17, Last Updated: novembre 30, 2023 7:19
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Une grande première dans l’histoire de la course au large. Six marins chevronnés partiront le 7 janvier 2024 de Brest dans une course autour du monde en solitaire inédite à bord de maxi-trimarans Ultim, ont annoncé les organisateurs mercredi.

Eric Péron (Adagio) a terminé vendredi son processus de qualification et rejoint Thomas Coville (Sodebo), Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild), Armel Le Cléac’h (Maxi Banque Populaire XI), Anthony Marchand (Actual) et Tom Laperche (SVR Lazartigue) au départ de l’Arkea Ultim Challenge, ont-ils précisé.

Il s’agit de la première course autour du monde en solitaire organisée à bord d’Ultim, maxi-trimarans de 32 m de long pour 23 m de large, conçus pour voler au-dessus de l’eau et effectuant des pointes de vitesse à près de 90 km/h dans des conditions favorables.

« On va marquer notre sport sur notre terrain de jeu favori : la planète », s’est réjoui Thomas Coville, huit tentatives de record du tour du monde à son actif, lors d’une conférence de presse organisée mercredi à Paris.

« Cette fois, c’est très différent. On sera six sur la ligne de départ. Chacun va y aller avec son histoire et son expérience et on va partager la course ensemble », a ajouté le marin de 55 ans.

« C’est un grand challenge qui va être incroyable », a abondé Armel Le Cléac’h, récent vainqueur de la Transat Jacques-Vabre avec Sébastien Josse. « On part sur un marathon. La gestion de la machine, la gestion humaine, li va falloir prendre soin de tout », a-t-il dit.

Un tour du monde d’Ouest en Est, par les 3 caps

Les skippers devraient boucler ce tour du monde d’Ouest en Est, par les 3 caps (Bonne-Espérance, Leeuwin et Horn) en environ 45 jours, d’après le record établi par François Gabart en 2017 (42 jours, 16 heures).

La course emprunte le même parcours que le prestigieux Vendée Globe, tour du monde en solitaire effectué à bord des robustes monocoques de la classe Imoca.

Mais à la différence de « l’Everest des mers », les escales techniques seront autorisées et sujettes à un temps minimum d’arrêt de 24 heures. « Notre sport est vraiment un sport mécanique (…) il en va de la sécurité du marin », a justifié Guillaume Rottée.

Seule interrogation encore au tableau de l’événement, en gestation depuis 2004, la participation du majestueux maxi-trimaran bleu SVR-Lazartigue, conçu par François Gabart, entré cette semaine dans une course contre la montre.

« A l’arrivée de notre convoyage retour des Antilles (jeudi, NDLR), nous avons repéré une faiblesse dans le bras avant tribord et on ne peut pas partir comme ça », a estimé Tom Laperche, barreur du SVR-Lazartigue.

Après deux transatlantiques effectuées en quelques semaines, le voilier a été sorti de l’eau à Concarneau pour tenter de réparer à temps pour prendre le départ. « Il y a un état d’esprit optimiste, la dynamique est rassurante. Cela va être serré, mais j’y crois », a précisé Laperche.

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