Afin de recharger davantage de voitures électriques, de plus en plus d’infrastructures voient le jour, pourtant, la charge continue de poser problème. En effet, alors que tout devrait fonctionner sur le papier, des incompatibilités entre voitures et infrastructures sont toujours très présentes.
À l’échelle de l’Europe, les stations de charge pour les voitures électriques sont normalisées, avec des prises Type 2 en courant alternatif et CCS Combo en courant continu (bien qu’il reste encore quelques rares véhicules utilisant le standard asiatique CHAdeMO). En théorie, cette uniformisation devrait régler tous les problèmes de compatibilité. Mais sur le terrain, de nombreuses difficultés sont toujours présentes.
En effet, concernant le Lexus UX 300e, les premières versions ne supportent pas les bornes de marque DBT. Quant à la Fiat 500e, elle bride la puissance à 15 kW sur certaines bornes rapides. En outre, les premières Hyundai Ioniq 5 peuvent parfois faire sauter une station. De même, au lancement du réseau Ionity, il était fréquent de voir des Tesla mettre en défaut les bornes, a rapporté Challenges.
Malgré la multiplication des infrastructures, la charge des voitures électriques reste une galère. Explications de @NMeunierAuto. https://t.co/T4RuRjaddi
— Challenges (@Challenges) March 7, 2022
Pour Christoph Erni, PDG de Juice Technology, le problème ne vient pas des connecteurs des stations de charges, puisqu’ils sont normalisés, les défaillances sont ailleurs : « Le logiciel est la partie la plus complexe dans les processus de charge. C’est particulièrement le cas pour la charge rapide. La procédure d’initialisation est très cadrée, la moindre incompréhension entre la voiture et l’infrastructure génère une erreur », a-t-il déclaré.
À noter que la problématique est telle que l’entreprise Ionity a ouvert récemment un centre de recherche vers Munich en Allemagne, afin d’étudier en détail tous les problèmes de compatibilité relevés jusqu’à présent.
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