Volley : en forme olympique, les Bleus s’offrent une 4e Ligue des nations

Par Epoch Times avec AFP
1 juillet 2024 06:41 Mis à jour: 1 juillet 2024 06:42

Les Bleus sont prêts pour Paris-2024: vainqueurs du Japon en finale (3-1), ils se sont adjugé dimanche à Lodz leur 4e Ligue des nations, envoyant par là même un message à la concurrence qui voudrait leur succéder au palmarès olympique.

L’équipe de France, qui s’est imposée 25-23, 18-25, 25-23, 25-23, ajoute à son escarcelle cette édition 2024, après celles de 2015, 2017 (quand la compétition s’appelait encore Ligue mondiale) et 2022.

« C’est toujours très difficile de s’imposer contre eux », a commenté Jean Patry, meilleur joueur de la finale, au micro du diffuseur polonais. « Pour préparer notre objectif olympique, on ne pouvait pas mieux espérer pour cadre relevé que cette VNL. »

Au lendemain de l’exploit face à la Pologne n°1 mondiale

Au lendemain de l’exploit (3-2) face à la Pologne n°1 mondiale, championne d’Europe et tenante du titre, après avoir sauvé deux balles de match, il s’agissait pour Earvin Ngapeth et les siens de confirmer leur montée en puissance, face à des Japonais en quête d’un premier titre international depuis l’or remporté aux Jeux de Munich-1972 et à ne pas mésestimer.

La veille, les Nippons, entraînés par le Français Philippe Blain, ancien coach des Bleus (2001-2012), avaient en effet écarté sans ménagement la Slovénie (3-0), qui avait pourtant terminé en tête de la phase de groupes, en délivrant une impressionnante partition défensive.

Les Bleus étaient donc prévenus

Les Bleus étaient donc prévenus. D’autant qu’Il y a huit jours à Manille, ils avaient été renversés par les Japonais, alors qu’ils menaient 2 sets à 0, coupables d’un relâchement illustrant leur inconstance du moment.

Cette fois, les hommes d’Andrea Giani n’ont pas laissé passer leur chance, malgré un gros passage à vide au deuxième set, seul moment où ils sont apparus brouillons en attaque, désorganisés au contre, après le gain du premier au forceps.

Ils ont immédiatement resserré les rangs, derrière Jean Patry, meilleur marqueur de cette finale avec 24 points, qui a su assurer en costaud le gain de la troisième manche, redevenue indécise puis brûlante, quand les Japonais ont effacé six unités de retard pour revenir à 23-23.

Conscients d’être passés près d’une grosse désillusion, les Français n’en étaient pas moins devant au score et ont réussi à dompter la furia nippone, en s’appuyant d’abord sur le contre, secteur où ils ont largement dominé (11-5), avec les préposés Nicolas Le Goff et Quentin Jouffroy (3 chacun).

Ils ont retrouvé « l’identité de jeu »

Le quatrième et dernier set fut serré jusqu’au bout, le Japon refusant de céder. Mais il a fini par le faire sur la première balle de match, une nouvelle fois victime du contre bleu, à bloc.

A moins d’un mois de défendre leur titre olympique à Paris, les satisfactions se bousculent du côté français, animés d’une grande confiance.

Ils ont retrouvé « l’identité de jeu » qui, de l’aveu d’Andrea Giani, les avait quelque peu fuis l’an passé. Les victoires aident à cela: celle en demie contre la Pologne, plus encore, par les vertus démontrées et le niveau atteint, celle face aux Japonais ayant eu le mérite de leur rappeler le goût du champagne à boire au fond d’une coupe.

Au cours de leur campagne, qui les a menés sur trois continents (Antalya, Ottawa, Manille, Lodz) en cinq semaines, les Bleus ont démontré que leur condition physique était au top et que leur solidité mentale était en titane, quand les matches deviennent irrespirables.

Giani, anticipant que les rencontres trouveront souvent leur épilogue au tie-break du cinquième set aux JO, a été servi. Les Tricolores en ont remporté cinq sur sept dans cette campagne.

Mais dimanche, ils ont montré qu’ils pouvaient aussi gagner plus vite.

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