« Un vrai conte de fées » : à 43 ans, il rencontre ses parents biologiques – leur 1er Noël ensemble est rempli d’amour

27 décembre 2018 01:25 Mis à jour: 5 avril 2019 19:46

En parlant de ses retrouvailles avec ses parents biologiques qu’il n’avait jamais connus, David Levy est conscient de l’immense chance qu’il a : « J’ai gagné au loto ! » Quelques semaines seulement ont passé avant qu’ils ne fêtent Noël enfin tous ensemble, un moment où David s’est senti « juste entouré d’amour ».

Regardez la vidéo pour découvrir cette touchante histoire d’adoption en images :

En 1975, Lucy Mooney n’avait que 16 ans lorsqu’elle et son éventuel mari Tom ont mis au monde un petit garçon à Montréal. David a été adopté à l’âge de quatre jours par un couple juif qui l’a « gâté, choyé » et ne lui a jamais caché qu’il était adopté.

De leur côté, Lucy et Tom se sont mariés quelques années plus tard et ont eu trois filles. Toutefois, ils n’ont pas oublié leur garçon pour autant. « Je n’ai jamais été un secret », explique David à Epoch Times.

Après un test d’ADN et de longues recherches sur le site Ancestry, il a finalement retracé ceux qui lui avaient donné le jour. Tout de suite après les avoir appelés, David s’est rendu de Montréal à Ottawa pour les rencontrer. Ce moment rempli d’émotion reste gravé dans sa mémoire. Les premières fois qu’il a enlacé ses parents, il a retrouvé une odeur familière.

Crédit : David Levy

« Ce sentiment d’appartenance était immédiat », précise-t-il. En plus de leurs traits qui se ressemblent, ils ont en commun d’autres choses transmises par les gènes : « Des expressions, des gestes, ça peut seulement être décrit par le fait qu’on a des liens de sang. »

En plus des deux parents qui sont mariés depuis 39 ans, David a rencontré ses sœurs. « Je m’attendais à avoir peut-être un demi-frère, une demi-sœur, mais pas trois sœurs biologiques, à 100 %. » Ils ont déjà commencé à rattraper le temps perdu en se taquinant sans arrêt.

Chef cuisinier de métier, David a demandé un arrêt de travail afin de vivre toutes les émotions des retrouvailles, et Lucy a fait de même. Ce que le médecin de la mère de famille a tout à fait compris puisque c’est comme si on lui avait présenté un nouveau-né, avec toutes les « premières fois » que cela implique.

La première fois que Lucy a emmené son fils chez le dentiste – Crédit : Lucy Mooney

Par exemple, Lucy a accompagné David chez le dentiste pour la première fois, très heureuse de pouvoir être à ses côtés. Quant au premier Noël de son fils dans la famille, il a été encore plus spécial pour cet homme qu’il ne l’aurait été pour n’importe qui d’autre : ayant été élevé dans la tradition juive, David n’a jamais célébré Noël pendant son enfance.

« C’était mon premier premier Noël à la maison avec Papa, Maman, les sœurs, la famille. C’était formidable ! », s’est-il exclamé au lendemain des festivités.

Ils étaient 16 à table le soir du réveillon. Quelques jours plus tôt, un autre repas où ils étaient 12 lui avait permis de connaître d’autres cousins.

Mais le plus spécial pour David a été de goûter les plats traditionnels que Tom et Lucy lui avaient préparés pour le réveillon. « Nous lui avons dit de ne pas être dans la cuisine pour que nous puissions lui montrer ce qu’est notre Noël traditionnel », a précisé la maman.

Le fiston a tellement apprécié qu’il a avoué : « Je me suis servi une deuxième fois pour être sûr de me rappeler de ce que c’était. »

Crédit : David Levy

« C’est le meilleur Noël que nous ayons jamais eu », s’est exclamé Lucy.

David est tellement heureux qu’il a confié à Epoch Times qu’il vit« un vrai conte de fées », et qu’il aimerait monter sur le toit pour crier et partager son histoire avec le monde entier.

Cet article vous a intéressé ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous vos commentaires.

VIDÉO RECOMMANDÉE :

Toronto : « Votre fils est vivant, nous l’avons trouvé »
– après 31 ans, une mère retrouve son fils enlevé par son père

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.