Voici les principaux développements mondiaux du « dieselgate », scandale de moteurs diesel truqués par Volkswagen qui a eu des répercussions sur de nombreux autres constructeurs automobiles:
18 sept : L’agence américaine de l’environnement (EPA) accuse Volkswagen d’avoir enfreint des règlementations anti-pollution à l’aide d’un logiciel capable de tromper les contrôles sur les émissions d’oxyde d’azote (NOx).
22-23 sept : Volkswagen admet avoir équipé du logiciel fraudeur 11 millions de ses véhicules dans le monde, son patron Martin Winterkorn démissionne et la justice allemande ouvre une enquête pénale.
25 sept : Aux États-Unis, les autorités interdisent la vente de certains modèles de voitures du groupe. En Allemagne, le patron de Porsche, Matthias Müller, remplace M. Winterkorn. La Répression des fraudes ouvre une enquête en France.
15 oct : L’agence allemande de l’automobile ordonne à Volkswagen de rappeler 2,4 millions de voitures. Le groupe étend le rappel à l’ensemble des 8,5 millions de véhicules concernés en Europe.
19 fév : information judiciaire en France pour « tromperie aggravée » contre Volkswagen, qui pourrait, selon la Répression des fraudes, risquer jusqu’à 19,73 milliards d’euros d’amende.
20 avr : Mitsubishi avoue avoir « manipulé des tests » antipollution, ouvrant une crise qui aboutira à sa prise de contrôle six mois plus tard par Nissan.
18 mai : Suzuki concède avoir mené des tests d’émission selon une méthode non homologuée.
29 juil : une commission d’experts français ayant testé 85 véhicules diesel décèle des « anomalies » dans un tiers des cas, n’excluant pas que d’autres marques que Volkswagen aient eu recours à des logiciels truqueurs.
6 nov : L’enquête allemande pour manipulation de cours contre Winterkorn et le directeur de la marque VW, Herbert Diess, est étendue au chef du conseil de surveillance du groupe, Hans Dieter Pötsch. Depuis, des enquêtes pour fraude, manipulation de cours ou publicité mensongère, ouvertes par différents parquets allemands, visent des salariés de Volkswagen mais aussi de ses marques Audi et Porsche, ainsi que de Daimler et de l’équipementier Bosch.
8 déc: La Commission européenne ouvre sept dossiers d’infraction à l’encontre de pays membres, dont l’Allemagne et le Royaume-Uni, pour avoir manqué d’appliquer des sanctions dans la tricherie sur les émissions polluantes.
9 jan : Aux États-Unis, première inculpation d’un cadre dirigeant de Volkswagen dans l’enquête sur le scandale. Six autres responsables de VW suivront d’ici la fin août.
12 jan : ouverture d’une information judiciaire en France visant Renault pour « tromperie » sur les émissions de diesel. Une procédure identique sera ouverte le 15 mars contre Fiat, et le 7 avril contre PSA.
1er fév : Bosch accepte de verser plus de 300 millions de dollars de dédommagement aux États-Unis mais n’admet pas sa culpabilité.
11 mai : la justice américaine approuve le plan d’indemnisation de quelque 600.000 clients de Volkswagen, qui a plaidé coupable de fraude. Au total, le constructeur allemand aura payé plus de 22 milliards de dollars d’amendes et de dédommagements.
23 mai : le ministère américain de la Justice poursuit Fiat-Chrysler (FCA) pour avoir installé des logiciels truqueurs sur des moteurs diesel.
25 mai : plainte collective aux États-Unis contre General Motors, accusé par des propriétaires de camionnettes diesel d’avoir installé des logiciels truqueurs.
6 juil: le gouvernement français prévoit que plus aucune voiture diesel ou essence ne sera vendue dans l’Hexagone d’ici à 2040. Le Royaume-Uni se donne le même objectif trois semaines plus tard.
1er sept : entrée en vigueur des nouveaux tests d’homologation WLTP, qui remplaceront graduellement un protocole datant des années 1970.
– 8 sept: Le quotidien français Le Monde publie des extraits d’un rapport de la Répression des fraudes évoquant une « stratégie frauduleuse » de PSA sur les émissions de ses diesel, ce que le groupe français dément.
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