Selon les résultats définitifs, le Nasdaq, à forte coloration technologique, a gagné 144,49 points à 6.701,26 points et l’indice élargi S&P 500 a pris 20,67 points à 2.581,07 points.
Le Dow Jones Industrial Average, freiné par les contre-performances au troisième trimestre de Merck (-6,05%) et Chevron (-4,14%), a avancé plus timidement, de 0,14% ou 33,33 points à 23.434,19 points.
Sur la semaine, le Dow Jones a gagné 0,45%, le Nasdaq 1,09% et le S&P 500 0,23%.
« Cela fait des semaines qu’on se demande pourquoi le marché monte sans cesse, on a désormais une partie de la réponse : les plus grandes entreprises au monde en termes de capitalisation ont des résultats exceptionnels », a commenté Gregori Volokhine de Meeschaert Financial Services.
La maison mère de Google, Alphabet (+4,80%), Microsoft (+6,41%) et Amazon (+13,22%), respectivement les 2e, 3e et 4e capitalisations de la place new-yorkaise, ont fait part jeudi soir de chiffres dépassant les attentes.
En une seule séance, la progression du titre d’Amazon a fait gagner à l’entreprise 61,7 milliards de dollars en Bourse, l’équivalent de la capitalisation du groupe de logistique FedEx.
Son fondateur Jeff Bezos est redevenu l’homme le plus riche du monde selon le site du magazine Forbes.
La première capitalisation de Wall Street, Apple, a de son côté grimpé de 3,58%. La marque à la pomme a assuré que les pré-commandes pour l’iPhoneX « dépassaient toutes (ses) espérances ».
L’annonce d’une croissance économique de 3% au troisième trimestre aux États-Unis malgré le choc des ouragans a alimenté la course au record des indices de Wall Street.
« Après dix ans de reprise, une croissance de 3% est plus que satisfaisante », a relevé M. Volokhine. « D’autant plus qu’elle ne bénéficie pas spécialement de réformes structurelles, elle profite de la reprise mondiale et des investissements réalisés par les entreprises. »
Le marché a aussi été porté selon Quincy Krosby de Prudential par les avancées dans les négociations sur la réforme fiscale et par les spéculations sur le prochain patron de la banque centrale américaine (Fed).
« La dernière rumeur du jour penche en faveur de Jerome Powell », a-t-elle souligné. S’il est effectivement choisi, cet actuel gouverneur de la Fed, « devrait s’inscrire dans les pas de Janet Yellen », a estimé Mme Krosby. « Mais il a aussi indiqué être en faveur de moindres régulations pour le secteur bancaire, il est Républicain et il a travaillé dans la finance, autant d’éléments bien vus par les marchés. »
Le marché obligataire montait : signe d’un intérêt accru, le rendement des bons du Trésor à 10 ans baissait à 2,418% contre 2,461% jeudi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,929% contre 2,971% la veille.
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