Le Pentagone a confirmé jeudi que la Corée du Nord a effectué un test d’armement la veille, précisant qu’il ne s’agissait pas d’un missile. « Il y a eu un test », a déclaré le ministre américain de la Défense par intérim, Patrick Shanahan. Les médias d’Etat nord-coréens ont annoncé que le leader nord-coréen Kim Jong Un avait supervisé l’essai d’une nouvelle « arme tactique guidée » avec une « puissance ogive », sans préciser la nature de l’arme.
« Je ne veux pas rentrer dans les détails de notre renseignement, mais ce que je dirais, c’est qu’il ne s’agissait pas d’un missile balistique », a indiqué M. Shanahan, interrogé par la presse avant une rencontre avec la ministre albanaise de la Défense Olta Xhaçka. Alors qu’on lui demandait s’il s’agissait d’un essai terrestre ou d’un lancement, le chef du Pentagone est resté vague. « On peut dire tirer, lancer, tester. Ce sont des synonymes », a-t-il répondu.
Le Pentagone a souligné que cet essai nord-coréen n’avait pas eu d’impact sur les opérations de l’armée américaine dans la région. Cette annonce nord-coréenne est intervenue alors que les doutes s’accumulent sur le processus de dénucléarisation de Pyongyang.
Après les effusions du sommet de Singapour en juin 2018, le président américain Donald Trump et Kim Jong-Un se sont quittés en février à Hanoï sur un désaccord: le Nord-Coréen réclamait une levée des sanctions trop importante aux yeux de l’Américain, en échange d’un début de dénucléarisation jugé trop timide.
Près de trois mois plus tard, c’est l’impasse. Steve Biegun, l’émissaire du secrétaire d’Etat, n’a toujours pas obtenu de nouveau rendez-vous avec ses homologues nord-coréens, et les négociations sur le désarmement atomique n’ont jamais repris.
D.C avec AFP
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