Les Etats-Unis ont placé mardi le nouveau chef du groupe jihadiste Etat islamique (EI) Amir Mohamad Saïd Abdel Rahmane al-Maoula sur leur liste noire des « terroristes internationaux ».
En annonçant ces sanctions qui lui barrent l’accès à tout échange avec les Etats-Unis ou tout ressortissant américain, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a ainsi confirmé l’identité du successeur d’Abou Bakr al-Baghdadi, fondateur de l’organisation tué fin octobre dans un raid américain en Syrie.
Inconnu des analystes
Peu après la mort de Baghdadi, l’EI avait officiellement désigné Abou Ibrahim al-Hachemi al-Qourachi comme nouveau « calife des musulmans ». Mais ce dernier était inconnu des analystes, certains doutant même de son existence. Un haut responsable américain l’avait qualifié de « parfait inconnu ».
Plusieurs services de renseignement occidentaux ont depuis identifié al-Maoula, lui aussi fondateur du groupe et l’un de ses principaux idéologues, comme le vrai nouveau chef.
« Nous restons déterminés à vaincre durablement l’EI, quel que soit son chef », a assuré Mike Pompeo devant la presse à Washington.
Selon le département d’Etat américain, « al-Maoula était un membre actif d’Al-Qaïda en Irak, l’ancêtre de l’EI, et a gravi tous les échelons de l’EI pour en devenir le vice-émir ».
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