Les Etats-Unis ont salué jeudi la mémoire des manifestants chinois tués lors de la répression sanglante de Tiananmen en 1989, en réclamant de la « transparence » à Pékin sur les événements.
« Les Etats-Unis continueront de se tenir aux côtés du peuple de Chine qui demande à son gouvernement de respecter les droits humains universels », a déclaré le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, dans un communiqué.
« Nous rendons hommage aux sacrifices de ceux qui furent tués il y a 32 ans, ainsi qu’aux courageux militants qui poursuivent leurs efforts aujourd’hui face à la répression continue du gouvernement » de Pékin, a-t-il ajouté.
Il a aussi appelé la Chine à « la transparence » et à fournir « un bilan complet de tous ceux tués, détenus ou disparus » lors de la répression de la place Tiananmen, qui a fait des centaines, voire plus d’un millier, de morts.
Washington se prête tous les ans à cet exercice diplomatique à l’occasion de l’anniversaire de l’écrasement par le régime communiste chinois du mouvement pro- démocratie de la célèbre place de Pékin.
Veillée annuelle interdite
Cette année, le chef de la diplomatie américaine a aussi dit voir « un écho » des manifestations de Tiananmen dans « la lutte pour la démocratie et la liberté à Hong Kong, où une veillée prévue pour commémorer le massacre de la place Tiananmen a été interdite par les autorités locales ».
La police hongkongaise a en effet interdit, pour la deuxième année d’affilée, la tenue de cette veillée annuelle, invoquant comme en 2020 les restrictions liées à la pandémie.
Le ministre hongkongais de la Sécurité avait averti que la nouvelle et drastique loi sur la sécurité nationale que Pékin a imposée à l’ex-colonie britannique serait susceptible d’être invoquée contre les contrevenants.
Pendant des décennies, Hong Kong et Macao furent les seuls endroits de Chine où l’on commémorait le 4 juin l’intervention sanglante de l’armée chinoise contre le mouvement social et étudiant de 1989 à Pékin.
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